Le Racing s'offre un match dingue et renversant !

  • La joie des joueurs du Racing 92 face à Grenoble - 20 février 2016
    La joie des joueurs du Racing 92 face à Grenoble - 20 février 2016
  • Juan Imhoff (Racing 92) face à Grenoble - 20 février 2016
    Juan Imhoff (Racing 92) face à Grenoble - 20 février 2016
  • Dimitri Szarzewski (Racing 92) face à Grenoble - 20 février 2016
    Dimitri Szarzewski (Racing 92) face à Grenoble - 20 février 2016
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Au terme d'une partie de dingues, le Racing a décroché le bonus offensif sur la pelouse de Grenoble (35-39). Réalistes puis menés au score, les Franciliens ont renversé la vapeur pour conforter leur place de leader.

En gagnant au stade des Alpes face au FCG (39 -35), le Racing s’est imposé pour la quatrième fois de la saison hors de ses terres. Dans un match magnifique, les Racingmen, mis en difficulté par une entreprenante équipe iséroise, ont su renverser la tendance à plusieurs reprises pour s'imposer avec le bonus offensif. Malgré les blessures de Teddy Thomas et de Maxime Machenaud, les Franciliens ont inscrit cinq essais et conservent leur place de leader ce soir. Grenoble, mal parti en milieu de première mi-temps, aurait pu l’emporter mais a craqué en fin de match. Le FCG se contentera du bonus défensif.

En plein milieu du Tournoi des 6 Nations, on attendait de voir le comportement des hommes de Travers et de Labit sur la pelouse de Grenoble, auteur d’un sans-faute au mois de janvier. Très vite, les Franciliens ont imposé leur jeu, inscrivant le bonus offensif provisoire (3 essais) dès la 26e minute. Quand les Isérois peinaient à remonter les ballons pour inscrire des pénalités, les Ciel et Blanc venaient trois fois dans le camp des Rouge et Bleu pour marquer trois fois sept points.

Juan Imhoff (Racing 92) face à Grenoble - 20 février 2016
Juan Imhoff (Racing 92) face à Grenoble - 20 février 2016

Ce Racing-là a du caractère

Voilà la grosse différence, cela s’appelle le réalisme d’une équipe qui prend de plus en plus de charisme au fil des mois. Si dans la fin du premier acte, l’indiscipline du leader a coûté cher, le Racing 92 a fait front, même mené de cinq points avant la pause. Et même mené de 12 points en seconde mi-temps, le quart de finaliste de la Champions Cup a su trouver les ressources nécessaires pour revenir dans la partie et planter deux nouvelles flèches.

Dimitri Szarzewski (Racing 92) face à Grenoble - 20 février 2016
Dimitri Szarzewski (Racing 92) face à Grenoble - 20 février 2016

Johannes Goosen, entré en jeu, mais aussi Brice Dulin, très tranchant, ont redonné de l’énergie à toute une équipe. Même quand elle perd Maxime Machenaud, c’est le jeune Xavier Chauveau qui montre l’exemple aux plus expérimentés. Car la lumière est venue aussi de Daniel Carter, le double champion du monde all black, auteur d’un coup d’œil de génie à dix minutes de la fin. La vista de la star néo-zélandaise symbolise la ressource de cette formation qui ,au fil des rencontres, développe un volume de jeu inédit. Ce Racing a du cœur mais a aussi trouvé du caractère.

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