Pourquoi la réception d’Oyonnax est cruciale pour Grenoble

  • Peter Kimlin (Grenoble) tente de franchir face au Stade français)
    Peter Kimlin (Grenoble) tente de franchir face au Stade français)
  • La déception de James Percival, le deuxième ligne de Grenoble
    La déception de James Percival, le deuxième ligne de Grenoble
  • Régis Lespinas, l'ouvreur d'Oyonnax
    Régis Lespinas, l'ouvreur d'Oyonnax
  • Le troisième ligne du FCG, Fabien Alexandre, à l'entraînement
    Le troisième ligne du FCG, Fabien Alexandre, à l'entraînement
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Restant sur quatre défaites consécutives en Top 14, le FCG, dixième, se doit de l’emporter samedi face à l’USO, relégable, qui n’est plus qu’à cinq points de lui au classement. Cette rencontre est capitale pour les Isérois.

  • Mettre enfin un terme à cette spirale négative de défaites

C’est la plus mauvaise série enregistrée par Grenoble sur une phase aller depuis son retour en Top 14 en 2012. Le FCG reste sur quatre défaites d’affilée en championnat. Trois à l’extérieur : Toulouse, La Rochelle et Bordeaux. Et une à domicile face au Stade français. La réception samedi d’Oyonnax est très importante pour les Grenoblois. Ça va être notre deuxième match à domicile depuis deux mois. Il faut absolument qu’on renoue avec la victoire parce qu’on a marqué qu’un seul point en quatre matches et qu’aujourd’hui on a besoin de décoller, rappelle Fabrice Landreau, le directeur sportif.

La déception de James Percival, le deuxième ligne de Grenoble
La déception de James Percival, le deuxième ligne de Grenoble

Le dernier succès du FCG en Top 14 remonte à la venue de Toulon, au Stade des Alpes, le 1er novembre. Une trop longue disette. Oyonnax, c’est un match prépondérant pour nous. On n’a pas le droit de passer à côté, résume le troisième ligne Fabien Alexandre. Il faut faire un match abouti de la première à la 80e minute. C’est à nous de mettre tout en œuvre pour arrêter cette spirale négative, prolonge le trois-quarts aile Xavier Mignot.

  • Repousser un candidat au maintien en même temps que la zone rouge

Avec cette spirale de défaites, Grenoble a glissé au classement. Alors qu’il se trouvait à la sixième place à égalité après sept journées et comptait neuf points d’avance sur le treizième, le FCG est aujourd’hui, après onze journées, dixième avec seulement cinq longueurs d’avance sur le premier relégable…Oyonnax. La venue de l’USO s’apparente à un peu au match de la peur. Alexandre n’est pas convaincu. Landreau, lui, récuse ces termes : Toulouse (avant-dernière journée de la phase régulière, Ndlr) l’année dernière était le match de la peur, celui-ci est très important mais on n’a pas encore fini la première partie de saison.

Régis Lespinas, l'ouvreur d'Oyonnax
Régis Lespinas, l'ouvreur d'Oyonnax

Néanmoins, Mignot, à travers ses déclarations, montre que c’est une rencontre capitale pour Grenoble. C’est un match charnière pour notre saison. On pourrait le comparer au match de la saison dernière contre Castres où on perd (12-16, fin mars 2015, Ndlr). Après, on n’est pas bien et tout le reste de la saison, on regarde vers le bas. Si on gagne, on peut continuer de regarder vers le haut et ne pas avoir le feu aux fesses lors de la dernière partie de la saison.

  • Retrouver de la confiance

En ce moment, rien ne va dans le sens des Grenoblois. À Bordeaux-Bègles, dimanche dernier, malgré une faillite totale en touche et un carton jaune qui ont coûté cher, le FCG aurait sans doute mérité mieux qu’une défaite sans bonus (25-19). On a fait une bonne prestation à Bordeaux, malheureusement, on ne peut pas se contenter de ça parce qu’on a ramené zéro point et au classement on ne bouge pas. Oyonnax a su retrouver de très bonnes valeurs et a bougé le champion de France (victoire 25-12 face au Stade français, Ndlr). Ils viendront ici très motivés. Ils vont venir chercher des points, prévient Alexandre.

Le troisième ligne du FCG, Fabien Alexandre, à l'entraînement
Le troisième ligne du FCG, Fabien Alexandre, à l'entraînement

Ce match contre Oyonnax est très important pour donner un peu de confiance à l’équipe, analyse le deuxième ligne Hendrik Roodt, de retour cette semaine. C’est toujours un grand combat contre Oyonnax. C’est une équipe qui aime ça, pareil pour le FCG. On est prêt pour ça. Une victoire "permettrait à tout le monde de souffler, synthétise Landreau.

  • Une question de suprématie régionale

Entre Grenoble et Oyonnax, il y a 185 km qui séparent les deux villes. Si on ne peut pas réellement parler de derby, au moins on peut évoquer encore pour quelques jours une suprématie régionale en jeu. Avec la fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes qui va intervenir, il n’y aura en effet bientôt plus match avec la présence de l’ogre Clermont.

Compte tenu des autres enjeux, cette suprématie régionale entre le FCG et l’USO apparaît secondaire aux yeux du Grenoblois Fabien Alexandre : Géographiquement, cela ne compte pas trop pour moi, je n’y accorde pas trop d’importance. Si ça avait été un autre club qu’Oyonnax, ça aurait été pareil. Le plus important, que ce soit ‘Oyo’ ou un autre, c’est de ramener une victoire. Sans doute que les supporters des deux camps y accordent plus d’importance.

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