Oyonnax en a conscience, le Stade français sera un tournant

  • Guillaume Boussès (Oyonnax) face aux Saracens
    Guillaume Boussès (Oyonnax) face aux Saracens
  • Johann Authier (Oyonnax) - 21 novembre 2015
    Johann Authier (Oyonnax) - 21 novembre 2015
  • George Robson (Oyonnax) - août 2015
    George Robson (Oyonnax) - août 2015
Publié le Mis à jour
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Opposé ce dimanche dans son stade Charles-Mathon au Stade français, la lanterne rouge Oyonnax sait que son avenir en Top 14 passe par un sursaut d’orgueil le plus rapide possible. Ce duel face au champion de France a été ciblé, peut-être un peu plus que d’autres, c’est pourquoi les Oyomen promettent une réaction.

L’USO n’a plus gagné depuis la réception de Pau le 31 octobre et ce sevrage pèse sur les Oyonnaxiens. Malgré la bonne humeur de certains, il est parfois difficile de retrouver le sourire. On essaie de remonter le moral du groupe en sortant quelques 'saucisses' mais quand on ne gagne pas, c’est compliqué, commente à sa manière Mickaël De Marco qui se remet enfin d’une vilaine blessure à une cheville. Cependant, à voir l’investissement encore cette semaine à l’entrainement et une tension que l’on n’avait pas vraiment l’habitude de sentir – se traduisant par des accrochages – la pression monte d’un cran.

  • Authier: "On est en grand danger"

Personne ne se voile la face, la situation est compliquée mais pas encore désespérée. L’entraineur Johann Authier le conçoit : On est en grand danger donc la vérité, c’est que l’on doit gagner ce match et celui là certainement plus que d’autres! Il dit de ses joueurs qu’ils sont vexés et déterminés et poursuit : Je sens qu’il y a un groupe qui a du répondant, motivé pour aller chercher quelque chose.

Johann Authier (Oyonnax) - 21 novembre 2015
Johann Authier (Oyonnax) - 21 novembre 2015

Cependant, ce qui le gêne plus que tout, c’est qu’aujourd’hui les clubs cochent la case Oyonnax dans leur calendrier parce que l’on n’a pas fait le nécessaire avant. Il faut que l’on fasse en sorte que ça ne se reproduise plus. L’USO a faim et ce quelque chose à manger ce sont les quatre points de la victoire, poursuit le jeune technicien.

  • Le Stade français ? C’est un tournant

Paris à Mathon puis un derby à Grenoble se profilent pour les Oyomen ce qui fait dire à Antoine Guillamon que c’est le tournant de la saison mais je ne veux pas penser au pire…" La parenthèse de la Coupe d’Europe n’a eu d’effet positif que de laisser du temps à quelques blessés pour faire leur retour et inconsciemment depuis lundi, on sent plus de concentration, d’envie de bien faire. On essaie de mettre de l’enthousiasme, un peu de gout et d’envie , explique le pilier. Tout semble donc passer par la confiance en soi avec une seule finalité dans cette thérapie de groupe, basculer dans une spirale positive en enchainant les victoires pour arriver à se mettre la tête à l’endroit et l’équipe sur les bons rails , commente le pilier Marc Clerc.

  • Quelques motifs de satisfaction

Dans une saison qui a tout de la saison noire, qui ne serait pas inquiet ?, reconnaît Antoine Guillamon mais il demeure des points de satisfaction. S’il y a toujours des sautes de concentration, on voit que lorsque l’on arrive à faire des choses dans le cadre qui est demandé, on met les équipes en difficulté même si c’est trop rarement , se rassure Marc Clerc.

George Robson (Oyonnax) - août 2015
George Robson (Oyonnax) - août 2015

Et si la conquête directe est en souffrance, on peut se reposer sur notre touche défensive , qui présente en effet des statistiques intéressantes. George Robson fait en plus son retour après un KO et il est le joueur prenant le plus de ballons en touche en Top 14 alors que l’alignement oyonnaxien est – après Toulon – celui qui gagne le plus de ballons dans ce secteur (117) !

  • Des défauts qui sont ciblés

Avec 37 essais encaissés en 10 matches (contre 43 la saison passée en 26 matches !), la défense est le maillon faible. Il y a un petit mieux car on se rend compte que l’on prend beaucoup d’essais sur turnover mais ça va venir ! Je sens que l’on trouve des solutions ", assure Johann Authier qui demandera à ses joueurs d’essayer – déjà – de conserver le ballon. Si c’est le cas, il y aura des situations tout en sachant que ce qui nous fait aussi défaut, c’est que l’on passe beaucoup de temps dans les 22m adverses et que l’on ne marque pas, enrage Antoine Guillamon. Le mal est identifié, un pas vers la guérison ? Mickaël De Marco a l’antidote… Chaque gars a du caractère mais si certains en ont trop, qu’ils en filent aux autres, c’est Noël !

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