Un essai casquette a totalement sorti Toulon du match
Facilement en tête, le RCT a encaissé un essai casquette juste avant la pause qui lui a fait très mal au moral. Au point de totalement s’écrouler. L’antisèche.
Le jeu : Un fait de jeu qui a plombé Toulon
Toulon s’est sabordé. Tout simplement. Alors qu’il menait sa barque de mains de maître, le RCT a totalement déjoué pour concéder la défaite à Bordeaux. Impérial pendant 39 minutes, le champion en titre a commencé à faire des erreurs, notamment une préjudiciable juste avant la pause. L’UBB, alors en dedans, s’est libérée, a mis en place son jeu tout en mouvement et a retrouvé toute son efficacité. Au point de prendre le dessus en mêlée fermée et dans le défi physique. On a perdu le fil du match. On est même tombé dans le n’importe quoi, a déclaré à l’issue du match Pierre Mignoni. Difficile de dire le contraire. Les Varois ont montré un bien triste visage au retour des vestiaires, subissant les débats et commettant un nombre impressionnant d’erreurs. Le bonus défensif est un moindre mal pour une équipe qui espérait logiquement en glaner plus au terme de sa première mi-temps.
Les joueurs : Avei et Mermoz épatants, Hernandez transparent
Ole Avei a démontré pourquoi il fait partie des meilleurs talonneurs du Top 14 : une activité débordante, une technique ballon en mains au-dessus de la moyenne (sa passe pour le troisième essai de l’UBB est un bijou) et une belle efficacité en conquête. Un copie très propre malgré son erreur défensive sur la réalisation de Tuisova. Dans son sillage, Chalmers et Madaule ont abattu un travail considérable. Bernard a su enquiller au pied alors que Talebula, placé au centre, s’est fendu d’un doublé. A noter également la belle forme de Guitoune.
A Toulon, le meilleur joueur fut Maxime Mermoz : des jambes de feu, des prises d’intervalle, des passes après contact et un essai de filou. Durant le premier acte, Orioli fut de tous les bons coups avant de baisser de pied. La sortie de Botha a la pause a coincidé avec la perte d’agressivité du pack varois. Chiocci a eu des soucis en mêlée fermée. Au rang des déceptions, à noter les mauvais matchs de Hernandez, Michell et Delon Armitage.
Le tournant du match : l’essai de Chalmers
Qu’est-il arrivé aux Toulonnais juste avant la pause ? Après une longue action, l’UBB perdait le ballon. Williams, de manière incompréhensible, dégageait au pied, rendant bêtement le ballon aux Girondins à 30m de l’en-but toulonnais. Et après une nouvelle perte de balle des Unionistes, Delon Armitage héritait du ballon devant sa propre ligne. La sirène avait retenti et il suffisait tout simplement de le sortir pour rentrer aux vestiaires avec une avance de onze points. L’arrière anglais décidait, lui, de relancer. Un acte aussi improbable que dangereux. Et surtout aux conséquences dramatiques pour le RCT : un cafouillage dans l’en-but permettait à Chalmers de marquer (légalement ?) et de ramener l’UBB à quatre longueurs. Au moment le plus important de la partie.
Le tweet beau geste
Sofiane Guitoune a prouvé sur une action au staff du XV de France qu’il était en forme. Jugez par vous-même.
La stat : 40
Oui, ce UBB-Toulon fut très spectaculaire et agréable à regarder. Mais il faut bien avouer que les défenses des deux équipes n’ont pas accompli des prouesses. A l’heure de jeu, 40 plaquages en tout avaient été ratés. Dont 22 pour les Girondins.
La décla: Maxime Mermoz (centre de Toulon)
On a eu un péché d’orgueil en fin de première mi-temps où on peut juste assurer une touche et on prend une initiative un peu bizarre. On enchaîne deux-trois boulettes d’affilée, ça les remet dans le match…
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