Très énervé par les rumeurs, Blanco clame qu'"il n'y aura pas de fusion" entre Bayonne et Biarritz

  • Serge Blanco
    Serge Blanco
  • Nicolas Brusque (2010)
    Nicolas Brusque (2010)
Publié le Mis à jour
Partager :

Alors que la rumeur d'une fusion entre Bayonne et Biarritz a enflé ces derniers jours dans les médias, Serge Blanco mais également Manu Mérin et Nicolas Brusque ont tenu à couper court aux bruits de couloirs.

Ce mercredi matin sur le parking du stade Aguilera, Serge Blanco s’est d’abord refusé à répondre à la question: "Fusion ou pas fusion entre Biarritz et Bayonne?" Je ne veux pas répondre à cette question, car cela va encore être interprété, a indiqué le président du BOPB. Mais quelques minutes plus tard et avant de quitter Aguilera, Blanco affirmera: Il n’y aura pas de fusion. Le président sortait d’une réunion avec joueurs et staff du BOPB ou il leur indiqua: Ne faites pas attention à ce qui est écrit dans la presse.

Une précision nécessaire pour des joueurs biarrots à quelques jours de disputer à Dax un match déterminant pour la qualification. Cette réunion président-joueurs fut décidée mardi alors que RMC venait de publier un dernier article sur son site internet concernant le projet de fusion Bayonne-Biarritz pour la saison prochaine. Le journal l’Equipe avait été le premier à écrire sur le sujet dans son édition de vendredi dernier. On apprenait sur RMC la tenue d’une réunion à Paris dans l’après-midi de mardi entre les présidents des deux clubs et Serge Kampf, grand argentier du club biarrot. Mais ce matin Serge Blanco assurait qu’il était à Biarritz mardi. Il devait rallier Paris seulement mercredi en fin de matinée pour rejoindre la FFR et procéder à l’ouverture des enveloppes des candidatures du prochain sélectionneur.

De son côté le président de Bayonne, Manu Mérin, affirmait être dans sa voiture en Espagne pour un voyage privé. Autre personne mentionnée dans le dossier, Nicolas Brusque. L’ancien arrière international du BOPB est supposé être le futur coprésident de l’entité basque avec Manu Mérin. C’est n’importe quoi, il n’y a rien, a déclaré Brusque, également présent à Aguilera mercredi matin où il avait rendez-vous avec les socios du BO, dont il est le président, pour préparer le déplacement à Dax en fin de semaine.

Nicolas Brusque (2010)
Nicolas Brusque (2010)

La réunion ne concernait pas la fusion

Très énervé par la tournure des événements, Serge Blanco a seulement confirmé qu’une réunion avait bien eu lieu il y a quelques semaines avec le président de l’Aviron, Manu Mérin, le maire de Bayonne Jean Renée Etchegaray, et celui de Biarritz, Michel Veunac. Une réunion pour évoquer non pas la fusion mais une importante subvention allouée par le conseil général des Pyrénées Atlantiques à la Section paloise, troisième club professionnel du département, qui évoluera en Top 14 la saison prochaine.

Une information confirmée plus tard à Bayonne par Manu Mérin. Depuis cette réunion tout s’est enchaîné et du Pays basque à Paris, chacun y va de sa vérité. D'un côté, il y a ceux qui sont certains que la fusion sera une réalité dès l’an prochain et d’un autre ceux pensant l’inverse. Chacun a ses arguments agrémentés du fameux "on m’a dit que", "je le tiens du beau-frère du gars qui travaille au club"… Bref, la rumeur est devenue inarrêtable, est-ce malgré le démenti rédigé conjointement par les présidents des deux clubs et diffusé depuis mardi soir par Biarritz, et mercredi matin par Bayonne.

Sans doute faut-il désormais attendre le 23 mai pour avoir le fin mot de l’histoire. Une date qui coïncide avec la dernière journée du Top 14. Un jour avancé par tous les "au courant du dossier" comme celui de l’annonce de la fusion basque… ou pas. De leurs côté, les joueurs tenteront de faire abstraction de tout cela pour assurer la fin de championnat comme le résume Charles Ollivon: On avance comme vous. Le public, la famille tout le monde en parle. Mais on ne peut pas agir dessus et nous n’avons pas plus d’information que vous. On vit avec et on va continuer de vivre avec. On a nos objectifs, on est pro et on a nos objectifs. SI on commence à penser à autre chose, c’est trop.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?