Paris s'offre son troisième derby de la saison et sa première demie depuis 2009

  • Sergio Parisse (Stade français) face à Antonie Claassen et Maxime Machenaud (Racing-Metro) lors du barrage de Top 14
    Sergio Parisse (Stade français) face à Antonie Claassen et Maxime Machenaud (Racing-Metro) lors du barrage de Top 14
  • Maxime Machenaud (Racing-Metro) tente de capter un ballon sous les yeux de Julien Arias (Stade français)
    Maxime Machenaud (Racing-Metro) tente de capter un ballon sous les yeux de Julien Arias (Stade français)
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En s'imposant pour la troisième fois de la saison contre le Racing, le Stade français a validé son ticket pour les demies face à Toulon (38-15). Une première depuis six ans.

Toulon - Stade français, c’est la première affiche des demi-finales de Top 14 qui se disputeront la semaine prochaine à Bordeaux. Paris accède à ce niveau de la compétition après avoir remporté un match d’une grande intensité aux dépens de son voisin francilien du Racing-Metro 92 (38-15). Les Parisiens l’ont emporté grâce à un Morne Steyn auteur d’une très belle prestation (10 sur 10 au pied et 28 points inscrits). Les hommes de Gonzalo Quesada auront le redoutable honneur d’affronter la semaine prochaine Toulon, triple champion d’Europe et champion de France en titre. Un défi de taille, mais avant tout un challenge excitant pour le club parisien au Nouveau Stade de Bordeaux.

Qualifiés pour la première fois en phases finales depuis 2009, les Parisiens poursuivent leur course au Brennus. Après avoir fait un non match la semaine passée à Brive (défaite 27-0), les Parisiens étaient bien plus concernés par ce barrage dans leur antre de Jean-Bouin. Vainqueur des deux affrontements en saison régulière, le Stade français ne pouvait pas laisser échapper ce derby francilien face à son rival du Racing. Ainsi, les Parisiens ont pris le match à leur compte dès le coup d’envoi, et ont étouffé leur adversaire du jour dans l’ensemble des secteurs du jeu. Avec un premier essai de Waisea, les coéquipiers de Sergio Parisse prenaient les devants au score, et témoignaient d’une implacable sérénité dans cette première période (7-0, 5e). Nettement plus fort en mêlée fermée, le Stade doublait la mise par un essai de pénalité à cinq minutes de la pause à 15 contre 14 (35e). Les Racingmen avaient du mal à contenir les assauts adverses dans cette première période, et commettaient de nombreuses fautes. Malgré le carton jaune de Luc Ducalcon (34e) les hommes de Labit et Travers s’en sortaient plutôt bien dans ce premier acte en étant seulement menés 17-7. Le club des Hauts-de-Seine n’avait pas vu le jour en conquête et subi une pression constante lors de ce premier acte.

Maxime Machenaud (Racing-Metro) tente de capter un ballon sous les yeux de Julien Arias (Stade français)
Maxime Machenaud (Racing-Metro) tente de capter un ballon sous les yeux de Julien Arias (Stade français)

Cap sur Toulon pour une nouvelle passe de trois ?

Au bord du terrain comme en tribune, Laurent Travers et Laurent Labit semblaient en panne de solution face au rouleau compresseur parisien. Une domination renforcée par la qualité du jeu au pied de Morne Steyn, qui peu à peu faisait gonfler le score (29-10, 62e). Le suspense était moindre dans ce match couperet, et le public poussait comme jamais derrière ses protégés. Le Racing était décroché au score et devait alors jouer son va-tout. Dans le sillage de Dumoulin et Machenaud, le Racing tentait d’ouvrir le jeu dans une fin de match très agréable. Le Racing allait profiter d’un avantage numérique, consécutif au carton jaune de Danty (63e), pour entretenir l’espoir grâce à un essai de Roberts, entré à la place de Dumoulin (67e). Mais dans le sillage d’un Morne Steyn hors norme dans cette rencontre et auteur de 28 points, Paris maitrisait parfaitement sa fin de rencontre.

Grâce à cette très nette victoire 38-15, le Stade français poursuit sa route dans ces phases finales. Les Parisiens ont maintenant rendez-vous avec Toulon en demi-finale. Un match qui sera à coup sûr un affrontement de grande qualité sur la route qui mène au Stade de France le 13 Juin prochain. Face à l’ogre toulonnais, Paris n’aura absolument rien à perdre, et tentera de donner une dimension encore plus grande à une saison d’ores et déjà réussie. Le club parisien qui a déjà battu Toulon à deux reprises cette saison, et tentera la passe de trois à l’image de ce derby. Pour le Racing, la saison s’arrête là. Le président Jacky Lorenzetti ne se contentera probablement pas de ce résultat honorable, mais loin des objectifs annoncés. Le staff francilien aura beaucoup de travail pour repartir l’an prochain avec l'envie d’enfin retrouver le titre de champion de France, attendu depuis 1990 par les Racingmen.

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