Donnelly: "Je suis presque surpris par la qualité technique des joueurs"

  • Tom Donnelly, troiisème ligne de Montpellier - 29 août 2014
    Tom Donnelly, troiisème ligne de Montpellier - 29 août 2014
  • Tom Donnelly au coeur des avants montpelliérains - 29 août 2014
    Tom Donnelly au coeur des avants montpelliérains - 29 août 2014
Publié le Mis à jour
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Intégré à toute vitesse dans le paquet d'avants du MHR, Tom Donnelly, l'ancien deuxième ligne des Auckland Blues (passé par les Crusaders et les Highlanders) et des All Blacks (15 sélections), fait partie des nouveaux atouts héraultais dans les airs. Il fait part de ses premières impressions et de ses attentes.

La transition du climat néo-zélandais au climat du sud de la France semble difficile!

Tom DONNELLY: Ce n'est pas si mal, puisque cela m'a permis de commencer à découvrir la ville et la région avec ma femme et mon jeune fils. Montpellier est superbe, les plages sont belles. En ce qui concerne le rugby, ce n'est pas évident, je lutte! (Il cherche un coin d'ombre du regard et s'assoit à l'abri dans les tribunes du terrain d'entrainement) J'arrive d'un hiver chez moi où il faisait assez froid pour débarquer sous cette chaleur intense. Ca m'a pris une ou deux semaines pour m'habituer à m'entrainer dans ces conditions, mais ça va déjà mieux. De plus il y a ici un très bon groupe de mecs, qui mettent très vite à l'aise et vous font vous sentir le bienvenu. La barrière de la langue pose évidemment encore problème, notamment en ce qui concerne la communication en match. C'est un apprentissage difficile.

La présence de plusieurs joueurs néo-zélandais vous aide-t-elle à cet égard?

T.D.: Oui, même si pour ma part je n'ai pas eu le plaisir de squatter chez Alex Tulou! Quoi qu'il en soit, Mario Ledesma s'exprime très bien en anglais, tout comme beaucoup de joueurs de l'équipe en fait. Ils m'aident tous en traduisant les instructions et m'aident à comprendre ce qu'il se passe.

Quelles étaient vos attentes concernant le rugby français?

T.D.: J'avais gardé un œil sur le MHR la saison dernière. J'étais également très intéressé par les compétitions européennes, donc j'ai regardé un maximum de matchs. Je ne vais pas vous surprendre, mon idée du rugby français était celle d'un jeu très physique. Il y a des avants massifs dans toutes les équipes, et on sent que les packs aiment dominer et insister sur les phases de conquête pour asseoir leur supériorité. Ca demande un temps d'adaptation. Le Super Rugby n'est pas aussi axé sur la densité mais beaucoup plus rapide. Le challenge est intéressant. En ce qui concerne le jeu, je dois dire que je suis presque surpris par la qualité technique de l'ensemble des joueurs, que ce soit devant ou chez les trois-quarts.

C'est pour ce genre de défis que je joue au rugby, pour me retrouver face à l'adversité, notamment en touche.

Est-ce tout de même un aspect du jeu que vous appréciez, vous qui êtes un deuxième ligne plutôt coureur et aérien?

T.D.: Bien sûr! De toute façon quand on joue dans le cinq de devant, on est un peu obligé d'apprécier l'affrontement, sinon on ne peut pas devenir un bon joueur.

Montpellier semble commencer à trouver des solutions en touche, ce qui fut le cas à Clermont. Ce domaine est-il une de vos priorités?

T.D.: C'est une partie du jeu que j'aime, et on peut évidemment considérer que le domaine aérien est mon plus gros point fort. Je savais en arrivant que je devrais m'adapter à leur manière de faire ici, mais je pense que je peux apporter ma petite expérience dans ce secteur. Entre Ben Mowen et moi-même, ça fait deux joueurs qui prennent beaucoup de plaisir en touche, et nous essayons d'apporter nos idées pour contribuer aux progrès de l'équipe. Pour ma part j'essaie de porter l'attention de mes coéquipiers sur certains détails dans les attitudes, le positionnement du corps avant le lancer, la façon de sauter pour être plus dynamique. Si on fait tout ça bien, notre touche s'en portera forcément mieux.

Ce qui sera le bienvenu face à Castres, bête noire du MHR, qui possède un des meilleurs alignements du Top14...

T.D.: Il le faudra bien! Mais c'est pour ce genre de défis que je joue au rugby, pour me retrouver face à l'adversité, notamment en touche. Ils ont d'excellents sauteurs que j'ai hâte d'affronter. Ce sera un match différent de celui de Clermont, où j'espère que nous avons pris un peu de confiance. A nous de travailler pendant la semaine, et d'être performant quand viendra l'heure du match!

Tom Donnelly au coeur des avants montpelliérains - 29 août 2014
Tom Donnelly au coeur des avants montpelliérains - 29 août 2014
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