Tout en simplicité, Oyonnax a su se rebeller

  • Les joueurs d'Oyonnax - décembre 2015
    Les joueurs d'Oyonnax - décembre 2015
  • Josaia Raisuqe (Stade français) et Régis Lespinas (Oyonnax) à la lutte dans les airs - 27 décembre 2015
    Josaia Raisuqe (Stade français) et Régis Lespinas (Oyonnax) à la lutte dans les airs - 27 décembre 2015
  • Viliami Ma'afu (Oyonnax) face au Stade français - 27 décembre 2015
    Viliami Ma'afu (Oyonnax) face au Stade français - 27 décembre 2015
Publié le
Partager :

Victorieux du Stade français à Mathon dimanche dernier, Oyonnax a repris quelques couleurs avant un derby samedi dans les Alpes face à Grenoble. Son renouveau initié avec l’arrivée de Johann Authier sur le banc s’est traduit par un retour aux bases. De ce jeu plus efficace, l’USO veut faire une nouvelle force dans sa quête du maintien.

Toujours relégable mais plus lanterne rouge, Oyonnax fait moins office de souffre-douleur dans ce Top 14 depuis qu’il a battu le champion de France en titre. Loin de penser que l’USO est pour autant sortie d’affaire car les voyants seront au vert quand on sera sorti de la zone rouge, rappelle son entraineur Johann Authier. Oui, le club est toujours en danger insiste l’ouvreur Régis Lespinas dont les traits étaient encore tirés ce mercredi à l’entrainement. De gros efforts ont été faits mais le plus dur reste encore à venir…

Contrat rempli contre le Stade français

Les Oyonnaxiens ont conscience qu’ils jouaient gros face aux Parisiens car si une défaite n’aurait pas été rédhibitoire, cela aurait été compliqué mentalement pense l’arrière Quentin Etienne. La montée en puissance s’est faite doucement avant un rendez-vous qui avait été coché et finalement selon Johann Authier, les joueurs ont prouvé qu’ils étaient à hauteur de ce Top 14 donc à nous de faire perdurer cet état d’esprit.

Josaia Raisuqe (Stade français) et Régis Lespinas (Oyonnax) à la lutte dans les airs - 27 décembre 2015
Josaia Raisuqe (Stade français) et Régis Lespinas (Oyonnax) à la lutte dans les airs - 27 décembre 2015

Pourtant, que dire de la tension qui régnait avant ce match capital? Cela aurait pu nous tétaniser car la pression était là mais on a su la surmonter constate Quentin Etienne. Ceci s’est fait au prix d’un gros investissement et Régis Lespinas se dit à juste titre soulagé et libéré mais ça a été dur de récupérer. On est fatigué mentalement. Cela m’a beaucoup entamé, et ce matin (mercredi) au retour à l’entrainement ça a été un peu compliqué. La redescente d’adrénaline a été dure à digérer.

Un jeu plus simple et plus efficace

Il va pour autant falloir remettre le bleu de chauffe mais le plan de jeu semble désormais très clair. Cette équipe avait besoin de victoire, maintenant elle a besoin de continuité. Il ne faut pas que ce soit un feu de paille. Il faut que l’on se serve de cette abnégation, du contenu et que l’on rajoute des cordes à notre arc pour être encore plus dangereux, développe Johann Authier. Pour le moment, la palette est plus limitée mais bien plus efficace. L’USO s’est d’abord attachée à retrouver une défense en mettant de l’énergie et de l’intensité et maintenant qu’elle sort de son premier match sans essai encaissé, elle veut retrouver de l’allant offensif en se montrant plus patiente et précise pour concrétiser ses temps forts.

Viliami Ma'afu (Oyonnax) face au Stade français - 27 décembre 2015
Viliami Ma'afu (Oyonnax) face au Stade français - 27 décembre 2015

Avec les options nouvelles qu’offre la nomination de Johann Authier, Oyonnax a fait le choix de se concentrer sur les bases. Sur les matchs à forte tension, mieux vaut bien faire les choses simples que mal faire les choses compliquées, reconnaît Régis Lespinas. Et ce dernier ne se cache pas avant d’aller à Grenoble, il faut continuer à se resserrer et surtout s’appuyer sur ce qui va bien pour faire en sorte que ce soient des choses fortes qui marquent le jeu de l’équipe. Les Oyomen pensent être sur la bonne voie et se disent, à l’image de Quentin Etienne, qu’il faut rester sur quelque chose de concret, de plus direct pour que ça fasse du bien à la tête et le reste ça viendra petit à petit, sans se contenter du présent.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?