Laporte : "Le Racing n'était pas un match punition"

  • Bernard Laporte, manager du RCT - 1er août 2014
    Bernard Laporte, manager du RCT - 1er août 2014
  • Bernard Laporte - Toulon - 26 juillet 2013
    Bernard Laporte - Toulon - 26 juillet 2013
Publié le Mis à jour
Partager :

Après la défaite face au Racing, Toulon retrouve Mayol, samedi, pour affronter l'UBB. Cette fois, Bernard Laporte ne va pas faire tourner son effectif, même s'il ne regrette pas ses choix.

Avec le recul, regrettez-vous le turnover instauré pour le face au Racing ?

Bernard LAPORTE: On a fait jouer des garçons de notre effectif. Toulon ce n'est pas 15 joueurs, mais 32 ou 33. C'est ce groupe au complet qui forme l'équipe. On est dans un marathon et il est important que tout le monde trouve du rythme. L'entrainement c'est bien, mais quand tu ne joues pas tu manques de l'essentiel : le rythme. Et face à une bonne équipe comme le Racing, ça permet d'évaluer notamment les jeunes dans une opposition solide. Ils ont vu le travail qu'il leur reste à faire. Quand tu rentres 20 ou 25 minutes dans un match où tout est fait c'est différent que de débuter une telle rencontre.

Vous restiez sur 11 matchs sans défaite. Comment les joueurs ont-ils réagi après ce revers ? Étaient-ils vexés ?

B. L.: Comme après chaque défaite, on s'est dit des choses. On a regardé ce qui n'avait pas fonctionné. Certains étaient un peu vexés car il sont passés un peu à travers mais ça reste positif. Quand tu perds, il y a toujours des regrets. Mais si on est plus lucides sur la fin on peut revenir les titiller. Mais bon, on ne va pas gagner tous les matchs, on aura d'autres regrets sur la saison. Ce match a permis de voir ce qu'il reste à travailler, ce n'était pas un match punition.

Tant que tout le monde est disponible, on peut rogner des matchs.

Malgré son match correct face au Racing, Frédéric Michalak n'est pas retenu pour la rencontre de samedi. Est-ce toujours lié à sa présence dans le groupe des 30 de l'équipe de France ?

B. L.: Frédéric avait envie de jouer, c'est pour cela qu'on l'a mis face au Racing et il a fait un bon match. Cette semaine, il est au repos forcé. On doit s'enlever de cette contrainte (le nombre de match par rapport au groupe France). Tant que tout le monde est disponible, notamment sur les postes spécifiques, on peut rogner des matchs. Guilhem Guirado est dans le même cas. Si tout va bien dans un mois et demi deux mois on sera à l'équilibre et on ne se posera plus de questions. On fait avec cette contrainte, ce n'est pas facile, surtout pour les garçons car ils ne jouent pas mais je comprends que l'équipe de France protège ses joueurs.

Samedi, vous retrouvez un club que vous connaissez bien. Comment jugez-vous l'évolution de cette équipe de l'UBB?

B. L.: C'est un bon club, dans une grande ville avec une économie et un président qui se bat pour faire en sorte d'avoir un grand club à Bordeaux. J'entretiens de bonnes relations avec Raphaël avec qui j'ai beaucoup travaillé. Mais l'adversaire c'est l'adversaire, l'important c'est nous. Les autres équipes seront toujours coriaces, l'important c'est de prendre les matchs avec la même détermination que ce que l'on fait depuis le début, sans relâche.

Bernard Laporte - Toulon - 26 juillet 2013
Bernard Laporte - Toulon - 26 juillet 2013
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?