Quesada: "Je crains de laisser Grenoble se mettre en confiance"

  • Gonzalo Quesada, le directeur sportif du Stade français - décembre 2014
    Gonzalo Quesada, le directeur sportif du Stade français - décembre 2014
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Ce vendredi (20h45), le Stade français effectue un déplacement périlleux à Grenoble, invaincu cette saison à domicile. L'entame sera cruciale selon Gonzalo Quesada. D'autant qu'un succès parisien constituerait un message fort lancé à tout le Top 14…

Les chiffres sont explicites : six victoires en six matches. Au Stade des Alpes, Grenoble ne fait pas dans le sentiment. Le Racing-Metro (4e) et l’Union Bordeaux-Bègles (6e) peuvent notamment en témoigner. Le FCG est irrésistible sur sa terre iséroise ! Ce vendredi, la formation de Fabrice Landreau voudrait bien poursuivre ce sans-faute mais c’est oublier un peu vite les ressources du Stade français à l’extérieur (victoire face au Castres olympique à Béziers et à Toulon, NDLR). A l’exception peut-être du match à Oyonnax (défaite 33-6), on n’a jamais fait de calcul, insiste Gonzalo Quesada. On a toujours pris tous nos déplacements au sérieux. Maintenant, il y a moins de blessés à l’infirmerie (retour d’Antoine Burban et Waisale Nayacalevu, NDLR) alors cela nous donne le sentiment qu’on peut se déplacer avec tous nos moyens. Cette année, on se retrouve troisième en proposant un rugby assez moyen. On ne se le cache pas, on en est conscient. Mais on est toujours à la bagarre pour être dans les six.

Quesada: "Une équipe qui nous ressemble sur beaucoup de points"

Face à un concurrent direct pour une qualification en phase finale, Paris serait bien inspiré d’accrocher, au moins, un bonus défensif que seuls les Racingmen et les Lyonnais sont parvenus à grignoter.  Quand on voit la qualité de leur jeu à la maison et leur faculté de gagner avec la manière, je ne dirais pas que ce serait un exploit de s’imposer au Stade des Alpes mais c’est un gros challenge, avoue le directeur sportif du club. Quoi qu’on dise, Grenoble est devenue une grosse écurie. On doit rester humbles et marcher avec beaucoup de sérénité pour rivaliser là-bas. Notre intention est de jouer un gros match. Et nul doute que le retour des Internationaux alignés face au FCG (Pascal Papé, Sergio Parisse, Jules Plisson) confortera les ambitions du Stade français dont la dernière visite en Isère, le 17 août 2013, s’était soldée par une courte défaite (19-16).

Avec sa faculté à enchaîner les temps de jeu (les Grenoblois réalisent en moyenne 131 passes par math contre 103 pour les Stadistes, NDLR), avec une troisième ligne très active, Grenoble donne souvent le tournis à ses adversaires. Je crains de les laisser se mettre en confiance, lâche le technicien argentin. C’est une équipe qui nous ressemble sur beaucoup de points. Dans leur jeu et leur état d’esprit, on se reconnaît pas mal. On sait très bien que si on les laisse gagner la ligne d’avantage et dérouler leur rugby, il y a une euphorie qui se met en place à l’image d’une équipe comme Bordeaux à la maison. Quand ça commence à prendre du rythme et à mettre de la vitesse, ça devient très compliqué pour les adversaires. Notre défi est d’essayer de mettre une certaine pression. Et d’éviter l’asphyxie.

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