Racing: Les quatre déclas choc de Travers pour rebooster son groupe

  • Laurent Travers passe ses consignes avant le quart de finale de Champions Cup - 5 avril 2015
    Laurent Travers passe ses consignes avant le quart de finale de Champions Cup - 5 avril 2015
  • La déception de Wenceslas Lauret - Racing Saracens - 5 avril 2015
    La déception de Wenceslas Lauret - Racing Saracens - 5 avril 2015
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Le staff du Racing-Metro a dû gérer durant la semaine l'immense déception de l'élimination en quart de finale de la Champions Cup contre les Saracens. Touché mais pas coulé, le coentraîneur Laurent Travers a remobilisé ses troupes à grands coups d'aphorismes en vue de la réception de Montpellier.

Quelques jours n'ont pas suffi pour effacer les traces d'un tel coup de massue. Écarté des demi-finales de la Champions Cup pour une pénalité après la sirène, le Racing panse ses plaies mais les cicatrices demeurent. Elles resteront à vie pour le staff, les joueurs et l'ensemble du club. Il reste toutefois un championnat à boucler et une qualification pour les phases finales à assurer pour les Franciliens. L'heure était donc à la remobilisation des énergies cette semaine et Laurent Travers s'est révélé particulièrement en forme dans cet exercice. Il l'a prouvé en quatre déclas.

La déception est profonde. On est conscient d'avoir fait un quart de finale, qu'il était plus qu'à notre portée mais qu'il nous a échappé. Ce qu'il ne faut surtout pas oublier, c'est qu'il y en a d'autres qui étaient devant leur télé. Nous, nous avons eu la chance d'y participer.

Le Racing disputait dimanche son premier quart de finale européen. La réussite n'a pas été au rendez-vous pour une poignée de secondes mais l'ancien talonneur a tenu à souligner le palier franchi par son club. Un apprentissage dans la douleur qui doit permettre aux Ciel et Blanc de grandir un peu plus sur la scène européenne et nationale. Au passage, une petite pique pour Castres, Montpellier et surtout Toulouse, grand absent du grand huit continental.

On a perdu contre une équipe qui était finaliste l'année dernière et demi-finaliste l'année d'avant. Et on s'aperçoit qu'elle n'a eu aucune occasion d'essai contre nous. Quand on se regarde, on se désole, quand on se compare, on se console

Pour Laurent Travers le deuil est d'autant plus possible que son bourreau, les Saracens, demeure une référence absolue en Europe. En rappelant son pedigree ainsi que la physionomie du match, il rend plus acceptable l'élimination et valorise la performance de son équipe, petite nouvelle qui a fait vaciller un grand de la compétition. L'expression bonus, c'est juste cadeau.

La déception de Wenceslas Lauret - Racing Saracens - 5 avril 2015
La déception de Wenceslas Lauret - Racing Saracens - 5 avril 2015
Quand on ne se sait pas trop où on va, il faut se retourner pour savoir d'où on vient. Et quand on est un petit peu perdu, il suffit de se retourner, de regarder notre parcours et l'ambiance qui a toujours existé dans ce groupe, et parfois cela fait du bien. On avait besoin de se retrouver

Pour faire passer la pilule, le staff du Racing a instillé une grande part de ludique dans les séances d'entraînement du début de semaine. Au programme : foot et frisbee pour détendre l'atmosphère, tandis que le groupe avait déjà partagé des moments ensemble le lundi. Pas avare d'aphorismes, le technicien chauve en glisse un second au passage, grand classique de la rhétorique "traverienne".

La chance qu'on a, c'est de pouvoir repartir dès ce week-end. Il faut digérer et se remettre au plus vite. On peut considérer qu'on est tombé de cheval mais on a la possibilité de remonter tout de suite

Durant son intervention, Travers n'a pas fait que ressasser la blessure du quart de finale. Il a également exhorté ses joueurs à se replonger immédiatement dans le bain du Top 14, pain quotidien du Racing. Quatrièmes, les Racingmen reçoivent trois fois lors des cinq dernières journées et doivent assurer officiellement un ticket pour les phases finales et officieusement un barrage à domicile. Cela passe par une victoire samedi à Colombes contre Montpellier. Un succès qui remettrait le club sur de bons rails et lui rendrait son sourire perdu.

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