Travers: "Il n'y a pas de commissaires à la citation par moments"

Samedi dernier, lors de la défaite à Clermont (6-32), les Franciliens ont perdu, en plus du pilier droit Davit Khinchagishvili, gravement blessé à un genou, le trois-quart polyvalent Johan Goosen, victime d'une commotion cérébrale, et le centre Casey Laulala, qui s'est fracturé un bras. Ces blessures s'ajoutent à celles du deuxième ligne Luke Charteris, qui s'est fracturé un pied lors de la 1re journée, et de l'ouvreur Jonathan Sexton, dont la mâchoire a été cassée lors de la 3e journée contre Toulon. A l'issue de ce match, l'entraîneur des arrières franciliens Laurent Labit avait estimé que l'international irlandais était ciblé par les adversaires du Racing.

Jeudi, lors de la conférence de presse des Ciel et Blanc, Travers, interrogé sur la série de blessures qui touche son équipe, a déclaré: "Ce qui est dommageable, je le répète, c'est qu'à un moment des choses peuvent être vues, à la vidéo, sur l'après-match, par des commissaires à la citation. Et j'ai l'impression que par moments il n'y a pas de commissaires à la citation." "Il ne faudrait pas que maintenant ils s'acharnent sur nous et ne regardent que le Racing, puisque je dis ça. Mais je ne n'ai pas l'impression que tout le monde soit devant son téléviseur et regarde le match", a-t-il poursuivi. Relancé pour savoir s'il pensait en particulier à la commotion cérébrale dont a été victime Goosen, Travers a déclaré: "Je ne veux pas du tout polémiquer. Je pèse bien mes mots, je n'accuse personne, nous aussi on fait des fautes. (Mais) les arbitres ne peuvent pas tout voir, et quand il y a des blessés, des ralentis à la télé, ce qui a été le cas sur plusieurs rencontres, c'est important qu'à un moment des gens fassent aussi leur travail."