Collazo: "On est tous dans la charrette"

  • L'entraîneur en chef de La Rochelle, Patrice Collazo
    L'entraîneur en chef de La Rochelle, Patrice Collazo
  • Patrice Collazo, l'entraîneur en chef de La Rochelle
    Patrice Collazo, l'entraîneur en chef de La Rochelle
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Avant le déplacement de samedi à Toulouse, l’entraîneur en chef Patrice Collazo revient sur la situation rochelaise. "Il y a des améliorations", dit-il alors que le club occupe la dernière place au classement.

Quel sentiment prédominait chez vous après la défaite à Castres (30-15) ?

Patrice COLLAZO: De la déception. La vérité d’un week-end n’est pas celle du week-end suivant, surtout pour une équipe comme la nôtre qui tombe un peu dans le dur, qui ne maitrise pas tous les paramètres. A chaque fois, on a besoin d’être à 100%, aussi bien physiquement que mentalement. De la première à la 80e minute. Contre Grenoble, on a eu besoin d’une implication du début à la fin pour gagner 19-15. Contre Castres, qui est tout de même vice-champion de France, on débute le match à la 34e minute, ça devient compliqué. Même si on en fait 45 suivantes de très bonnes, les 35 premières ont été dures pour nous et on a encaissé un maximum de points. Le retard était trop grand. Par contre, j’ai vu le moment où on allait prendre 50 points. C’est là que cette équipe me surprendra toujours, par sa capacité à réagir. En fin de première mi-temps, on accélère trois fois et on prend des points. Ça me fait dire qu’on n’est pas encore mort et qu’on va y arriver.

Cette meilleure gestion, que vous recherchez, d’où peut-elle venir ?

P.C: D’une implication mentale. Tant que l’on fera des morceaux de matches, on ne pourra pas ramener des points de l’extérieur. On a beau traverser le terrain, comme on l’a fait à Castres durant 40 minutes en s’approchant quatre fois de la ligne… Si l’on ne met pas de l’implication mentale dès la première minute, on n’y arrivera pas. Personne ne va nous aider, tout le monde veut se sauver. Les seuls sur qui on peut compter, c’est nous. Aujourd’hui, il y a des améliorations. Pour certains, ça ne va pas assez vite. Mais moi, j’y suis au quotidien et il y a des améliorations. On avance, on ne régresse pas. J’ai demandé aux joueurs de ne pas regarder le classement. Le regarder maintenant (après 15 journées, ndlr), ça n’avance à rien pour moi. Les équipes qui le regardent maintenant ne verront pas le même à la fin.

On est comme tout le monde. On monte, on a des difficultés et on essaye de se mettre à niveau. On n’a pas le monopole de la performance mais on travaille dur

Le classement, même si vous ne voulez pas le regarder, est extrêmement serré…

P.C: En effet, je me demande si le classement avait déjà été aussi serré à cette période de la saison. On voit qu’entre nous et Toulouse, le huitième, il y a huit points d’écart (33 contre 25, ndlr). On voit que les équipes qui montent se renforcent et deviennent compétitives. Les autres de Top 14 - qui avaient des certitudes - peuvent se retrouver en bas du classement. Aucune équipe ne fait tache. Le Top 14, c’est quatorze équipes. On est tous dans la charrette.

Avec ce recul de plusieurs mois, dites-nous ce que c’est le Top 14 pour un nouveau venu comme La Rochelle…

P.C: Aujourd’hui, quand on monte, on doit tout de suite être opérationnel. C’est la réalité. Le faire, c’est autre chose. L’an dernier, Oyonnax s’est maintenu à la dernière journée. Les Brivistes ont bataillé jusqu'à la fin. Aujourd’hui, quand on parle de nous, j’ai l’impression qu’on est une exception. Non, on n’est pas une exception. On est comme tout le monde. On monte, on a des difficultés et on essaye de se mettre à niveau. On n’a pas le monopole de la performance mais on travaille dur.

Patrice Collazo, l'entraîneur en chef de La Rochelle
Patrice Collazo, l'entraîneur en chef de La Rochelle
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