Les huit raisons de croire encore au maintien de Lyon

  • Mathieu Lorée et Lyon peuvent encore croire au maintien
    Mathieu Lorée et Lyon peuvent encore croire au maintien
  • A Castres, Fabrice Estebanez et les Lyonnais ne sont pas passés loin - 7 mars 2015
    A Castres, Fabrice Estebanez et les Lyonnais ne sont pas passés loin - 7 mars 2015
  • Julien Puricelli dans les airs - Toulouse Lyon - 21 février 2015
    Julien Puricelli dans les airs - Toulouse Lyon - 21 février 2015
Publié le Mis à jour
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Treizième du Top 14 avec 34 points, un point devant la lanterne rouge Castres, un point derrière le premier non relégable Brive, le Lou n’est pas condamné. Mais à sept journées de la fin du championnat, le moral est atteint. Voici huit raisons de croire encore au maintien du club lyonnais.

  • Il reste sept matchs et donc 35 points à prendre...

Réceptions de Toulon, Bordeaux-Bègles, La Rochelle et Grenoble et déplacements à Montpellier, Brive et Oyonnax. Voilà ce qui attend Lyon lors des sept dernières journées. Pas évident... Mais il y aura des confrontations directes avec des rivaux pour le maintien. Mis à part Oyonnax l’an dernier, à qui il a fallu 51 points pour rester en Top 14, depuis que l’élite est à quatorze équipes le maintien s’est joué entre 43 et 48 points (en 2010 Montauban s’est maintenu avec 49 points avant d’être rétrogradé administrativement). Si les Lyonnais font le plein à la maison, ils comptabiliseront 50 points et ne devraient pas être loin du compte, surtout s’ils décrochent des bonus défensifs à l’extérieur.

  • Encore quatre matchs au Matmut Stadium

Dont trois lors des quatre dernières journées avec notamment la venue de La Rochelle le 9 mai, un concurrent direct. Justement, c’est au Matmut Stadium qu’il ne faudra pas se rater. Cette saison en neuf réceptions, seuls le Stade toulousain et le Racing-Metro ont gagné dans la capitale des Gaules. Lyon fait mieux que Castres, défait trois fois et qui a joué un match de plus à domicile. Le Lou présente le même bilan que Bayonne, Brive et Toulouse voire même que Montpellier, qui compte un match en plus pour un nul. Le bilan n’est pas si mauvais, surtout qu’en 2011-2012 le club rhodanien n’avait remporté que quatre matchs dans cette enceinte.

  • Le Lou garde le moral, du moins en façade...

Si on perd le moral et la confiance, ce sera difficile , affirme le manager Tim Lane qui rajoute, les mecs sont déçus, c’est normal, mais les joueurs ne lâchent rien. On y croit toujours. Nous ne sommes pas finis. Les mecs respirent encore, ils ne sont pas morts! Avec en ligne de mire la venue de Toulon, Fabrice Estebanez développe : Sur l’état d’esprit on sera là, comme sur chaque match depuis le début de la saison. Il ne faut pas que l’on regarde derrière, mais devant. Sur ce point, difficile de connaître vraiment le moral des troupes. Si les doutes sont logiques vu les mines, on va croire le discours de façade.

  • Lyon ne subit pas de correction et peut bien jouer

Mis à part contre Toulouse (17-41), à Clermont (43-12) et à Toulon (30-6) - ce qui n’est pas honteux - les Lyonnais n’ont pas encaissé de très lourds revers. Le Lou reste sur quatre bonus défensifs consécutifs après Bayonne (23-22), le Racing-Metro (11-13), Toulouse (23-20) et Castres (23-20). Lyon a décroché six bonus défensifs, soit la septième équipe du Top 14 en termes de bonus accumulés. Cela peut faire la différence. Toutes les grosses équipes, on les a tenues et même certaines dominées. On le sait, le Lou a le niveau du Top 14! On le prouve tous les week-ends. Mais le Top 14, ce sont des détails... Les matchs se gagnent d’un, deux ou trois points. Les petites erreurs se payent de suite , analyse Fabrice Estebanez. Quand on voit la première période à Castres ou à Toulon, la seconde à Toulouse, on se dit que Lyon n’en serait pas là avec de la continuité sur 80 minutes. Le problème est mental , reconnaît Tim Lane, car le fond de jeu est intéressant. On fait jeu égal avec les équipes mais il faut enfoncer le clou , rajoute Julien Puricelli.

A Castres, Fabrice Estebanez et les Lyonnais ne sont pas passés loin - 7 mars 2015
A Castres, Fabrice Estebanez et les Lyonnais ne sont pas passés loin - 7 mars 2015
  • Les Lyonnais ont encore des possibilités de surprendre leurs adversaires

Omar Mouneimne est arrivé comme consultant "sur l’attitude au contact". Il doit permettre de trouver de nouvelles solutions d’ici la fin de la saison. Chaque semaine, on essaye quelque chose de nouveau pour améliorer notre niveau , assure Tim Lane.

  • Le club s’est déjà relevé d’une (grosse) déception à l’extérieur

Le 8 novembre dernier, Lyon perdait à Grenoble (34-30) alors qu’il menait à trois minutes de la fin... Derrière, il avait réussi à battre Montpellier, Clermont et le Stade français, avec certes entre temps une défaite à Toulon, sans être ridicule, et la Challenge Cup.

  • Le public est toujours présent

Mis à part en Challenge Cup, le Lou tourne avec une affluence moyenne de 10 330 spectateurs au Matmut Stadium (capacité de 11 805) soit un taux de remplissage 87,5%. C’est plus que bien, pour une ville qui n’est soit disant pas "rugby" et où les clubs sont en concurrence (OL, ASVEL, etc). Il y avait 1 200 personnes au stade pour suivre le match à Castres sur écran géant. Aux joueurs de rendre sur le terrain ce soutien, mais aussi aux supporters de donner plus de voix pour les pousser à se sublimer.

  • La présence de Julien Puricelli dans l'effectif

L’ancien Bayonnais est un habitué de la course au maintien. Et il n’a jamais connu la relégation. La seule année où l’Aviron aurait du descendre, en 2010, Montauban avait été rattrapé par la patrouille. Le groupe était conscient des enjeux. Les mauvaises choses, il fallait se les dire le plus rapidement possible pour se concentrer sur les manières de rester dans ce championnat. On avait, en plus, pas la richesse de l’effectif de cette année. On s’accrochait sur d’autres choses, sur notre capacité à combattre collectivement et à produire des prestations, si ce n’est pas avec le talent, d’autres ressources pour sauver la vie du club, explique t-il. Il a donc l’expérience et sait gérer ces moments!

Julien Puricelli dans les airs - Toulouse Lyon - 21 février 2015
Julien Puricelli dans les airs - Toulouse Lyon - 21 février 2015
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