Les 4 déclas montrant que Ntamack sait où il a mis les pieds en signant à l'UBB

Le choix de l'ancien deuxième ligne fait par le club haut-garonnais a servi de déclic pour l'ancien ailier de 45 ans pour s'émanciper et descendre la Garonne, direction Bordeaux-Bègles.

En Gironde, "Milou" a retrouvé des connaissances croisées à Toulouse ou chez les Bleus. Un avantage indéniable et une entrée en matière facilitée quand on prend la succession de Vincent Etcheto, historique coach des trois-quarts bordelais, remercié début juin après la première qualification du club pour la grande Coupe d'Europe, qui va immanquablement laisser un vide.

La proposition de l'UBB m'a semblé extrêmement intéressante à tout point de vue. Autant pour ce que représente l'UBB, en termes de jeu, de rugby mais aussi les personnes qui sont garantes de ça, à commencer par Laurent Marti. Puis, niveaux contacts, avec Raph (Ibanez) et Régis (Sonnes), ça a été plutôt facile. En termes d'association, de travail, de vision, partager le projet sportif et de jeu avec des personnes qui ont des valeurs assez proches des tiennes, c'est un confort. Le cadre de travail me concernant est extrêmement favorable

Il n'empêche, en ce jour de rentrée, la "panthère noire" avait comme tout le monde un peu la boule au ventre lors des présentations sur le site du Vélodrome de Bordeaux-Lac, son lieu d'entraînement durant sa préparation estivale en raison des travaux au stade André-Moga de Bègles.

Il y a toujours de l'appréhension, on a tous un peu d'envie, de tension, de stress positif quand on découvre un nouveau groupe, de nouvelles installations, une nouvelle façon de procéder. On a envie de faire les choses plutôt bien donc on les gamberge un petit peu. C'est une sorte d'acclimatation. On prend nos marques chaque jour sans se juger, ni se jauger, on a besoin de ça, du premier contact

Ntamack sait en tout cas où il met les pieds, il l'a souligné lors de l'officialisation de sa venue en rendant hommage au jeu pratiqué depuis des années par cette équipe atypique de l'UBB qui ressemble, toutes proportions gardées, à celui qui l'a fait roi de France et d'Europe durant une décennie.

Il y a beaucoup de similitudes, en tout cas dans l'esprit, avec ce rafraîchissement que l'on peut voir. Je souhaite que ce soit des rapprochements encore plus précis en terme d'efficacité et que ça puisse sourire à l'UBB. Mais il y a du travail aussi à mettre en place, on en est conscient, et c'est la volonté de ma venue de continuer à grandir et si je peux aider l'UBB la dedans, je vais m'y employer

Partisan du partage, comme il l'a toujours été dans sa carrière de joueur puis de technicien, le nouveau coach des arrières - un joueur emblématique, un grand nom du rugby français à l'égal de Serge Blanco pour le capitaine Matthew Clarkin - souhaite avant tout optimiser sa période d'adaptation et ainsi ne rien laisser au hasard.

Il va y avoir des échanges individuels, collectifs, il y a besoin de sentir le retour des garçons, on a besoin de partager aussi cette vision du rugby que l'on veut mettre en place. J'ai toujours procédé de cette manière, c'est bien aussi pour les joueurs d'avoir un ressenti de qui je suis. Certains me connaissent donc ce sera plutôt facilitant mais il y en a d'autres qui découvrent, on va gratter un petit peu tout ça