Les 4 déclas de Clarkin qui montrent que Bordeaux pense vraiment à la qualification

  • Matthew Clarkin, troisième ligne de l'UBB - janvier 2015
    Matthew Clarkin, troisième ligne de l'UBB - janvier 2015
  • Matthew Clarkin, capitaine de Bordeaux-Bègles
    Matthew Clarkin, capitaine de Bordeaux-Bègles
  • Matthew Clarkin seront aussi à la lutte avec Montpellier pour la 7e place, qualificative pour les barrages de la Champions Cup - septembre 2014
    Matthew Clarkin seront aussi à la lutte avec Montpellier pour la 7e place, qualificative pour les barrages de la Champions Cup - septembre 2014
Publié le Mis à jour
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En position de se qualifier pour les phases finales à seulement une journée de la fin, Bordeaux est maître de son destin. Si les choses tournent bien samedi face à Toulouse, l'UBB s'invitera à la table des barragistes. Une chose est sure en tout cas, le capitaine, Matthew Clarkin, y croit.

Ne pas avoir le couteau sous la gorge avant la dernière journée, c'est un soulagement. Avoir la chance d'accrocher un billet pour les six, c'est une source de motivation. On a eu notre coup de moins bien au pire moment, on a passé une période difficile mais on a encore notre carte à jouer.

L'UBB, en proie au doute, voire plus, il y a encore trois semaines après quatre revers consécutifs, a su relever la tête pour s'inviter, un peu à la surprise générale, dans la course à l'Europe. Sixièmes au coup d'envoi de la dernière journée, les coéquipiers du capitaine Clarkin ont leur destin en mains et même si ce dernier ne tient qu'à un fil, ils entendent bien jouer leur chance à fond samedi à Ernest-Wallon pour ne pas avoir de regrets, pour garder la main en cas de barrage européen la semaine prochaine via la 7e place finale, toujours convoitée par Montpellier.

On parle de phases finales depuis deux trois semaines. Le voyage à Lyon était un match important, c'était le tournant, celui qui décidait ce que l'on aurait à jouer pour cette fin de championnat, voir si on aller finir avec le feu au cul. Ce mode phases finales nous a porté bonheur jusqu'à maintenant, à nous d'être à la hauteur à Toulouse. Si ça passe, ce sera génial.

Il aura donc fallu une inversion des courbes de forme pour relancer les Bordelo-Bèglais, qui ont attendu près de sept mois pour quérir une deuxième victoire à l'extérieur. A Lyon (37-22), leur production, plutôt inachevée, n'a guère convaincu mais l'essentiel était ailleurs et les quatre points ramenés ont fait un bien fou et servi de déclic psychologique, confirmé devant Oyonnax pour la dernière à Moga (26-23) et face à Bayonne (38-20). La mauvaise passe vécue a aussi permis de révéler deux inconnus pour lesquelles le staff demeurait sceptique: le centre néo-zélandais Jayden Spence et surtout le numéro 8 Marco Tauleigne, auteur de deux essais tout en puissance lors des deux dernières journées, confondant de mimétisme avec... le Toulousain Louis Picamoles.

Matthew Clarkin, capitaine de Bordeaux-Bègles
Matthew Clarkin, capitaine de Bordeaux-Bègles
Serrer le jeu, pour nous ça ne marche pas, on n'est pas capable de le faire, ce n'est pas dans notre ADN et surtout pas à Toulouse. Si on y va avec cet esprit, on risque de se tromper gravement. On doit avoir peur de passer à côté de ce match. On ne peut pas se permettre de prendre une grosse défaite si on doit jouer le barrage européen la semaine suivante.

Obligée de gagner à Toulouse pour composter presque à coup sûr son billet pour les barrages, l'UBB est désormais confrontée à un dilemme. Quelle attitude, quel plan de jeu adopter dans la ville rose ? L'équipe de Clarkin est loin d’être la reine des calculs, ou de ce rugby minimaliste dont d'autres sont experts. Si elle doit mourir ou baisser pavillon, ce sera les armes à la mains, avec ses convictions offensives (2e attaque du Top 14). Pour cette dernière, elle bénéficiera de toutes ses forces, avec son trio arrières Guitoune-Connor-Talebula et d'un poids conséquent au niveau du pack avec B. Botha, Saili, J. Marais et Tauleigne.

A chaque fois, on a eu l'occasion de gagner que ce soit par un drop ou une pénalité, cela montre déjà que l'on était bien compétitif. Mais on a failli quand il a fallu finir le boulot. Il faut s'inspirer de ces deux matches en faisant en sorte que ça bascule en notre faveur.

Toulouse, oh to loose ! Première équipe à s'imposer à Chaban-Delmas (21-20) cette saison, le Stade s'est fait peur ces deux dernières saisons à domicile (33-32, 18-16) face à ses voisins de la Garonne mais s'en est sorti à chaque fois, laissant moult regrets dans les rangs girondins. Rarement chanceux cette saison à l'extérieur (5 bonus défensifs), Clarkin and co espèrent bien inverser enfin la tendance. Ce sera loin d’être aisé au regard de la forme des Toulousains, eux aussi sur une courbe ascendante ces dernières semaines et lancés plein pot vers la conquête d'un 20e titre de champion.

Matthew Clarkin seront aussi à la lutte avec Montpellier pour la 7e place, qualificative pour les barrages de la Champions Cup - septembre 2014
Matthew Clarkin seront aussi à la lutte avec Montpellier pour la 7e place, qualificative pour les barrages de la Champions Cup - septembre 2014
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