Le Racing refuse de l'avouer, mais il n'a pas trop à s'en faire pour la qualification

  • Teddy Thomas (Racing) face à Castres - 2014-2015
    Teddy Thomas (Racing) face à Castres - 2014-2015
  • Le RAcing de Maxime Machenaud joue sa saison face à Castres
    Le RAcing de Maxime Machenaud joue sa saison face à Castres
  • Laurent Travers, coentraîneur du Racing-Metro - janvier 2015
    Laurent Travers, coentraîneur du Racing-Metro - janvier 2015
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Septième au classement, le Racing n'a plus son destin en main pour retrouver une place de barragiste. L'état d'urgence n'est toutefois pas décrété pour le club francilien, qui reçoit un CO déjà maintenu, tandis que ses rivaux Oyonnax et Bordeaux-Bègles se déplacent à Toulon et Toulouse.

Avec une seule victoire sur les six dernières journées et une désormais septième place qui l'exclut des phases finales, le Racing est clairement dans le dur. Cinquièmes à l'issue de la saison dernière, qui les avait amenés en demi-finales contre Toulon, les Ciel et Blanc resigneraient les yeux fermés pour pareille fortune. Une absence des playoffs, qui sera réalité si le club francilien ne fait pas mieux que l'UBB, sixième à égalité (mais avec une différence particulière favorable) et/ou ne reprend pas un point d'avance sur Oyonnax, serait au contraire vécu comme catastrophe et aurait de lourdes conséquences en interne.

Tout se décidera sur cette dernière journée avec la réception de Castres, un rendez-vous capital comme l'explique le coentraîneur Laurent Travers. C'est un match de phase finale car une qualification est au bout et on espère sortir victorieux de ce qu'on peut appeler notre huitième de finale. On n'a pas le droit à l'erreur et on sait qu'on ne peut pas faire n'importe quoi sur le terrain, renchérit le pilier géorgien Davit Kinchagishvili. Décisif, pour sûr, mais pas insurmontable à en juger la situation de l'adversaire. Après avoir lutté contre vents et marées tout au long de l'année pour renverser une situation critique, le CO a assuré son avenir en Top 14 lors de la dernière journée contre Brive (32-12).

Le RAcing de Maxime Machenaud joue sa saison face à Castres
Le RAcing de Maxime Machenaud joue sa saison face à Castres

Travers: "On sait qu'une équipe libérée peut aussi être dangereuse"

Le staff tarnais exigera t-il un dernier effort à ses joueurs, pour la gloire ? Pas sûr...Mais cela, les Racingmen ne veulent pas en entendre parler. Il ne faut pas se dire cela, sinon il n'y a plus de match, avertit Teddy Thomas. Même si on mène au score, je pense qu'ils feront tout pour revenir et même gagner chez nous car la fête n'en serait que plus belle pour eux. Je ne les vois pas nous donner le match si on prend le score, loin de là.

Un discours martelé par le coentraîneur Laurent Travers, pour prévenir contre tout excès de suffisance et une décompression fatale. Castres vient en ayant obtenu son maintien, ce qui est fabuleux pour eux. Ils vont être libérés et sans pression et on sait qu'une équipe libérée peut être aussi dangereuse. Quand ils gagnent, les gens fêtent ça bien et cela ne les empêche pas d'être performants le week-end suivant. On ne va pas se permettre de perdre du temps à regarder Castres. Notre priorité est que le Racing gagne son match. S'il y parvient, il aura alors effectué une très grande partie du chemin. Seul un scenario catastrophe, avec des victoires conjuguées de l'UBB et d'Oyonnax à Toulouse et Toulon, le détournerait de son objectif minimal (un bonus offensif des Franciliens obligerait les Girondins à faire de même à Ernest-Wallon). Si le Racing n'accroche pas le wagon du top 6 samedi, c'est qu'il n'avait décidément rien à y faire.

Laurent Travers, coentraîneur du Racing-Metro - janvier 2015
Laurent Travers, coentraîneur du Racing-Metro - janvier 2015
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