Travers: "Grenoble est une équipe ambitieuse et peut se permettre de l'être"

  • Laurent Travers, coentraîneur du Racing Métro
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  • Laurent Travers dirige l'entraînement du Racing
    Laurent Travers dirige l'entraînement du Racing
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Le Racing-Metro se déplace ce samedi sur la pelouse d'un FCG sûr de sa force au stade des Alpes. Le coentraîneur Laurent Travers sait que son équipe devra s'employer pour résister à la fougue d'une formation iséroise très performante sur le plan offensif depuis le début de la saison.

L'essai de pénalité non accordé samedi contre Toulouse en début de partie est-il digéré ?

Laurent TRAVERS: Il y avait essai de pénalité. Ce qu'il y a de bien, c'est que l'arbitre l'a reconnu après le match. C'est dommageable car il y avait peut-être l'opportunité d'aller chercher le bonus, mais ce sont les aléas d'un match. On dit que cela s'équilibre sur une saison et on espère que ce sera le cas.

Votre pack, qui était attendu face à la conquête friable du Stade toulousain et a plutôt bien rempli sa fonction, vous a t-il satisfait ?

L.T. : C'est très positif sur cette rencontre. On savait très bien que Toulouse allait travailler dans ce secteur. On a fait de même et tout le monde a répondu présent. C'est donc bien sûr une rencontre mais il faut que cela le soit sur 26 voire 32 matchs. Quand on pense que c'est acquis, c'est là qu'on trébuche. On a gagné quatre matchs sur six et on a déjà obtenu un bonus offensif, alors que nous avions mis plus de temps à l'avoir la saison dernière. On va donc continuer à être confiant tout en étant vigilant.

Le point négatif reste la perte d'un nouveau cadre, puisque c'est au tour du capitaine Dimitri Szarzewski de devoir rester sur la touche un moment à cause d'une blessure…

L.T. : C'est un joueur de moins donc c'est important pour l'équipe. Après, nous avons un groupe homogène et solidaire. Chaque blessure est une perte supplémentaire mais on doit faire confiance à nos joueurs. D'autres joueront à la place de Dimitri, à eux de répondre présent. C'est important de pouvoir s'appuyer sur un groupe. Et puis il vaut mieux un petit ligament latéral interne qui va durer cinq semaines plutôt qu'un croisé  ! Il faut voir le côté positif.

 Ce sera pour nous un test grandeur plus que nature sur le côté défensif 

L'an dernier, la victoire au stade des Alpes en fin de saison dernière vous avait permis de continuer à croire aux phases finales. Quels souvenirs en gardez-vous ?

L.T. : On y était allé en ayant à tout prix besoin de points, eux marquaient le pas et étaient dans le creux de la vague. On avait fait un stage, on était dans une configuration commando et cela nous avait réussi. Là, le contexte est totalement différent. Ils ont été capables de prendre deux bonus offensifs chez eux et deux bonus défensifs à Clermont et Montpellier. Cela veut dire que c'est une équipe bien en place défensivement et qui est offensivement très dangereuse. Ils font partie des clubs qui peuvent se qualifier pour les phases finales et disputer le titre. C'est une équipe ambitieuse et peut se le permettre de l'être.

Vous allez vous frotter à la deuxième meilleure attaque du Top 14. Ce sera forcément un défi pour votre équipe sur le plan défensif...

L.T. : Oui c'est tout à fait ça. On connaît les qualités offensives de Grenoble, et ce sera pour nous un test grandeur plus que nature sur le côté défensif. On espère répondre présent dans ce secteur-là. Nous étions passés à côté pendant cinquante minutes à Clermont, et nous voulons être mieux en place samedi au stade des Alpes.

Un mot sur Maxime Machenaud, qui n'a pas été retenu pour le prochain rassemblement du XV de France. Sur le début de saison, Rory Kockott est-il vraiment au-dessus ?

L.T. : Je suis entraîneur du Racing-Metro et ce qui m'importe est de faire un groupe pour le week-end. Je ne suis pas le sélectionneur et je ne peux pas m'initier dans ses choix. Il y a des joueurs qui ont été pris dans le but de leur faire connaître le groupe France. Cela ne veut pas dire qu'ils vont être sélectionnés pour la tournée d'automne. Maxime fait un très bon début de saison, c'est un grand compétiteur et il est revanchard, mais on ne peut pas toujours être appelé. Après, quand on voit ses qualités sur les six premiers matchs, je peux vous assurer qu'on est très confiant pour lui et son avenir en équipe de France.

Laurent Travers dirige l'entraînement du Racing
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