La Rochelle, le moment de sortir un match de caractère

  • Jason Eaton, deuxième ligne des Rochelais
    Jason Eaton, deuxième ligne des Rochelais
  • Patrice Collazo et les avants rochelais à l'échauffement
    Patrice Collazo et les avants rochelais à l'échauffement
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Après deux défaites consécutives, les Rochelais ont un besoin vital de points. Et face à Lyon, autre promu et concurrent au maintien, la défaite est interdite.

"Cette saison, c’est clair que du caractère, il va en falloir". Du caractère, Patrice Collazo, l’entraîneur en chef du Stade rochelais, en possède certainement. Mais il n’est pas le seul. Il fallait voir cette semaine le pilier gauche Thomas Synaeghel nous dire que l’équipe n’a plus le droit à l’erreur à domicile, après la défaite concédée à Deflandre contre l’UBB lors de la 6e journée (26-29). Ou encore l’international italien et deuxième ligne Léandro Cedaro, opinant de la tête et coupant court à une question relative à un éventuel revers samedi contre Lyon. Car si les Rochelais ne veulent pas avoir les oreilles qui sifflent, dimanche au réveil, d’un jeu de mot largement répandu ("dans la gueule du Lou"), c’est bien d’un caractère de battant qu’ils auront besoin samedi en fin d’après-midi.

Le Lou, champion de Pro D2 en mai dernier, c’est d’abord un morceau qui n’est toujours pas passé pour certains. Le jeune pilier gauche Mike Corbel: "Je prends ce match comme une revanche de celui de la saison dernière car je l’ai toujours en travers de la gorge". Le 11 mai, Lyon s’était en effet imposé d’un point à Deflandre (26"27), lors de la dernière journée des matches de la saison régulière de Pro D2.

Collazo: "Réagir en équipe"

Du caractère, il en a fallu cette semaine pour remettre le bleu de travail après la défaite à Paris contre le Stade français (43-10, 7 essais encaissés à 1). "On ne peut pas dire que ce n’est pas grave", avertit Léandro Cedaro qui regrette des plaquages manqués à Jean-Bouin, avant que Patrice Collazo ne revienne sur le match. "Le revoir, ou y penser, c’est une souffrance. On est passé à côté. C’était un match un peu compliqué et on l’a payé cher. Je sais qu’après une telle défaite, les joueurs rasent les murs. Ils savent qu’ils sont passés au travers". Il veut donc voir ses protégés "réagir en équipe". "Il nous faut trouver des solutions, tous ensemble, afin de ne pas retomber comme à Paris dans un registre individuel qui fait de nous une équipe un peu quelconque".

Enfin, alors que les Rochelais étaient contents de retrouver jeudi leur capitaine Uini Atonio - rentré de Marcoussis -, terminons cette veillée d’armes par la cohésion de ce groupe. En contact fréquent lors du stage francilien avec son pilier droit, Collazo relève en effet une habitude de Uini Atonio: "Il me demandait toujours avant que l’on aborde son cas personnel comment va l’équipe. L’avoir avec nous, c’est une richesse qui doit tirer le groupe vers le haut". Contre Lyon, il est sans doute l’heure pour les Rochelais d’ouvrir une bouteille de caractère, celle qui laisserait un arrière-gout savoureux au public de Marcel-Deflandre.

Patrice Collazo et les avants rochelais à l'échauffement
Patrice Collazo et les avants rochelais à l'échauffement
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