Jordan, VIP Room, rue de la Soif : Paris a fêté le Brennus comme il se doit

  • La joie du président Thomas Savare et du manager Gonzalo Quesada après le titre du Stade français - 14 juin 2015
    La joie du président Thomas Savare et du manager Gonzalo Quesada après le titre du Stade français - 14 juin 2015
  • Laurent Sempéré, Pascal Papé, Sergio Parisse et Antoine Burban font un tour de terrain avec le Bouclier de Brennus
    Laurent Sempéré, Pascal Papé, Sergio Parisse et Antoine Burban font un tour de terrain avec le Bouclier de Brennus
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Vainqueur du Bouclier de Brennus au terme d'une saison très aboutie, le Stade français a dignement fêté le retour du bout de bois dans la capitale après huit ans d'absence. Discothèque, nuit raccourcie, et petit tour à Jean-Bouin pour les plus vaillants... Récit d'un vrai lendemain de titre à Paris.

Minuit passé d'une seconde, nous sommes déjà le lendemain de la finale du Top 14 et l'heure pour les Parisiens d'aller fêter comme il se doit le précieux Bouclier. Pressés d'en terminer avec leurs obligations médiatiques, les hommes de Gonzalo Quesada n'ont qu'une idée en tête, filer rapidement au VIP Room, haut lieu de la nuit parisienne reservé pour l'occasion. C'est chose faite sur les coups de 2h30 et, peu de temps après leur arrivée dans la discothèque, les premières photos apparaissent déjà sur les réseaux sociaux. En témoin privilégié, l'ancienne star de la NBA, Michael Jordan, présent dans le club, goûte avec intérêt aux effusions de joie des rugbymen.

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6h du matin, des joueurs rentrent chez eux, d'autres, plus téméraires, partent effectuer un dernier tour de piste rue de la Soif, quartier estampillé rugby du VIe arrondissement. Certains ont terminé en slip dans les fontaines de l'hôtel de ville mais on ne citera pas les noms !  balance Fabien, un jeune supporter vraisemblablement lui aussi de la partie. Qu'importe, on n'est pas champion de France tous les jours et si les joueurs ne font pas la fête à ce moment-là, ils ne la feront jamais !; lâche Catherine, membre éminente des Titis de l'ovalie. Un message entendu à en croire les petits yeux de ceux présents à 10h du matin à Jean-Bouin pour le début du trophée Thierry Gilardi, mini-tournoi regroupant une dizaine d'équipes du U15. Certains n'ont même pas dormi.

La joie du président Thomas Savare et du manager Gonzalo Quesada après le titre du Stade français - 14 juin 2015
La joie du président Thomas Savare et du manager Gonzalo Quesada après le titre du Stade français - 14 juin 2015

Savare: "L'émotion ne va pas retomber tout de suite"

15h, tous ou presque ont rendu les armes et sont dans les bras de Morphée. Tel le dernier samouraï, Djibril Camara tire sa révérence non sans avoir assuré la distribution de canettes d'une célèbre marque de soda américaine à qui bon se trouve dans son champ de vision. Mais Jean-Bouin ne reste pas bien longtemps orphelin de ses héros. En bon capitaine d'industrie, Thomas Savare fait son apparition peu avant 17h, histoire de serrer quelques mains et d'assister à la finale entre le PUC et le Stade français.

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L'émotion est toujours la même qu'hier et ne va pas retomber tout de suite, assure le président parisien. C'est une énorme satisfaction pour le club et une belle récompense pour tout le travail accompli cette année. L'équipe a fêté ce titre longuement et dignement dans la nuit de samedi à dimanche. Il y aura encore quelques célébrations pendant la semaine et on passera ensuite à des vacances bien méritées pour les joueurs et le staff . Cette fois, ses petits Stadistes ne soulèvent pas le trophée.

Une déception vite effacée alors que viennent en bord de pelouse leurs aînés Julien Arias et Heinke van der Merwe. Le Sud-Africain en a visiblement gardé sous la pédale, lui qui avoue penser à la Coupe du monde entre deux photos qu'il accorde volontiers aux enfants. Jean-Bouin se vide ensuite peu à peu, et avec lui les souvenirs d'une journée à part. Un beau dimanche, simple, convivial et à rallonge, comme on en voit souvent dans la France du rugby. C'était à Paris, un lendemain de finale de Top 14.

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