Messina: "Je ne lâcherai rien"

  • Geoffroy Messina, très peu utilisé à Grenoble cette saison
    Geoffroy Messina, très peu utilisé à Grenoble cette saison
  • L'interception victorieuse de Ratini à Mayol la saison dernière
    L'interception victorieuse de Ratini à Mayol la saison dernière
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Geoffroy Messina, une seule fois titulaire avec Grenoble en Top 14 depuis le début de saison, a profité des deux rencontres de Challenge Cup pour trouver du temps de jeu. Le trois-quarts centre espère avoir l’opportunité de jouer en championnat pour démontrer ses qualités. Dans tous les cas, l’ancien toulonnais, 32 ans, continuera de travailler dur.

Grenoble est quasiment éliminé de la Challenge Cup après ses deux défaites en deux matches contre Cardiff et les London Irish. Est-ce une grosse déception?

Geoffroy MESSINA: On savait que ce n’était pas trop l’objectif premier du club. Ce sont surtout des matchs qui servent à tester des jeunes et à donner du temps de jeu à ceux qui ne jouent pas souvent. C’est sûr que ça serait mieux d’avoir deux victoires. On est quasiment sûrs d’être éliminés. Si on pouvait ramener quatre victoires sur les quatre matches qu’il reste dans ce Challenge, ce serait bien pour le moral, pour tout le monde.

Malgré les nombreuses blessures dans l’effectif et certains joueurs mis au repos, n’y avait-il les moyens de mieux faire sur ces deux matchs?

G.M: On ne fait pas deux mauvais matches. C’est vrai qu’on était un peu limités physiquement et on avait des joueurs qui n’avaient pas eu beaucoup de temps de jeu donc c’était compliqué de se trouver sur le terrain. Contre Cardiff, on n’était pas invités (14-37). On aurait pu peut-être gagner contre les London Irish (15-25).

A titre personnel, pensez-vous avoir marqué des points aux yeux des entraîneurs sur ces deux matches en vue du Top 14?

G.M: Oui peut-être contre Cardiff, où je pense avoir fait un très bon match. Contre les London Irish, un peu à l’image de l’équipe, j’ai eu vingt premières minutes difficiles, après ça allait mieux. Si je joue, qu’ils me font confiance parce que je fais de bons matchs, tant mieux, sinon on va accepter le "truc". Même si on veut jouer tous les matches, à mon âge (32 ans) on arrête de se prendre la tête et on continue à travailler. Dès qu’on va me donner ma chance, je vais essayer de la saisir et enquiller le plus de matches possible.

Si les Toulonnais ont un jour sans et qu'on est plus que dedans, tout peut se passer

On a lu que vous étiez en négociations avec le FCG concernant votre avenir…

G.M: Des négociations oui… C’est plus non que oui pour l’instant. De toute façon, il faut que je sois bon pour peut-être resigner ou trouver un autre club. Je ne lâcherai rien parce que j’ai toujours envie de jouer.

Dimanche le FCG se rend à Toulon, un club où vous avez passé trois saisons. Quel est votre regard sur le début de saison du RCT?

G.M: C’est une équipe très solide, à part un faux pas contre le Stade français à domicile, où il y a eu une faillite des buteurs, sinon le RCT doit gagner le match. C’est du très gros: double champion d’Europe et champion de France. On s’attend à quelque chose d’énorme. En plus, la saison dernière on gagne sur une interception (de Ratini). Le même type de match nous conviendrait bien, de gagner comme ça! On prend les quatre points et après les Toulonnais deviennent champions d’Europe et de France (sourires).

L'interception victorieuse de Ratini à Mayol la saison dernière
L'interception victorieuse de Ratini à Mayol la saison dernière

Comme vous le disiez, vous vous étiez imposés à Mayol l'an dernier. Que faut-il mettre en œuvre pour éventuellement rééditer cet exploit?

G.M: L’année dernière, on avait fait un bon match, on les avait fait déjouer. On n’avait rien lâché. Tout le monde s’arrête sur ce fait de jeu, cette pénalité avec un avantage qui était terminé avant l’interception…Si les Toulonnais avaient joué à leur niveau, ils nous auraient décrochés au score. On va essayer de réaliser la même performance. On sait que c’est très costaud, que c’est la meilleure équipe. Mais si les Toulonnais ont un jour sans et que nous on est plus que dedans, tout peut se passer.

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