Landreau: "On a vraiment envie de réussir ce match contre Montpellier"

  • Fabrice Landreau, le directeur sportif de Grenoble - 2014
    Fabrice Landreau, le directeur sportif de Grenoble - 2014
  • Fabrice Landreau aux côtés de Sylvain Bégon (Grenoble)
    Fabrice Landreau aux côtés de Sylvain Bégon (Grenoble)
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Le directeur sportif de Grenoble, Fabrice Landreau, espère effacer par une victoire samedi contre Montpellier la frustration qu’a engendrée la défaite à Brive (23-0) fin janvier, où le FCG n’avait pas su concrétiser sa domination et ses occasions en première période.

Grenoble n’a plus joué depuis le 31 janvier à Brive (23-0). Comment abordez-vous la réception de Montpellier samedi?

Fabrice LANDREAU: On est content de retrouver le Top 14, la compétition. Ce Tournoi des Six Nations ne nous arrange pas parce qu’on aurait bien voulu enchaîner les matchs après Brive, c’est un peu embêtant. Mais de l’autre côté, cela nous a permis de récupérer quelques joueurs (notamment Gio Aplon, blessé à La Rochelle fin décembre, et Xavier Mignot, indisponible pendant plusieurs semaines, ndlr). L’un dans l’autre, il y a quand même des satisfactions, mais on est vraiment impatients de retrouver le championnat, le terrain, notre public et le Stade des Alpes.

Il y a beaucoup d’enthousiasme et d’application de la part des joueurs. Il y a l’effet Montpellier qui joue aussi

La rencontre contre Montpellier est importante pour vous après deux matchs perdus à l’extérieur (Bordeaux et Brive) et avant de vous déplacer encore deux fois ensuite (contre le Racing-Métro au Havre et au Stade français)…

F.L: Le calendrier est comme ça. Après, on va recevoir énormément à domicile, certes on sera contre les gros ténors du championnat (Castres, Toulon, Clermont et Toulouse, ndlr). Le championnat est fait de telle manière. On a vraiment envie de réussir ce match contre Montpellier, de passer notre frustration, parce qu’on est assez frustrés de notre déplacement à Brive. Le score est très lourd, mais logique (23-0). Mais compte tenu des ingrédients qu’on a mis, on aurait pu être récompensés un peu plus. On ne l’a pas été. On a essayé de profiter de la semaine dernière sans match pour peaufiner nos lancements, notre défense et comprendre pour quelle raison on avait lâché prise à Brive (en deuxième mi-temps). On s’est recentrés là-dessus. Il y a beaucoup d’enthousiasme et d’application de la part des joueurs. Il y a l’effet Montpellier qui joue aussi. Montpellier a battu les meilleurs : Toulouse, Bordeaux même en infériorité, se retrouve sur le terrain et est très efficace. C’est surtout une équipe qu’on n’a jamais réussi à battre. Il y aussi cette volonté là de casser cette bonne habitude qu’a pris Montpellier. Et puis de réussir un bon match et de gagner surtout.

Une victoire nous ferait passer la barre des 40 points. Cela nous orienterait vers une dynamique positive 

Une victoire vous permettrait de mieux vous installer dans la première partie du classement, à l’inverse une défaite vous rapprocherait du fond de tableau…

F.L: Moi je ne calcule pas comme ça. Je me dis qu’une victoire nous ferait passer la barre des quarante points, une barrière symbolique mais importante (le FCG, huitième, compte actuellement 38 points, ndlr). Cela nous orienterait vers une dynamique positive. Après, je ne pense pas à regarder vers le haut, vers le bas, non. Il y a encore énormément de matchs à jouer. On sait que ce championnat révèle de nombreuses surprises. La réalité d’une journée ne sera pas forcément celle du lendemain. Le plus important pour nous est d’essayer de faire un bon match, de bien se retrouver collectivement, de faire en sorte de mettre les bons ingrédients pour battre Montpellier et puis après on verra. Il faut surtout être satisfait de ce que l’on produit. 

Fabrice Landreau aux côtés de Sylvain Bégon (Grenoble)
Fabrice Landreau aux côtés de Sylvain Bégon (Grenoble)
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