Chouly: "On n'a pas envie de rater deux fois le coche"

Voilà une bonne chose de faite...

Damien CHOULY: Oui, c'est fait. Il reste encore une marche, forcément ça ne va pas être simple. La victoire est là, c'est tout ce qui importait aujourd'hui (samedi), on est tous très content. On a eu du mal à concrétiser, parce qu'à chaque fois, il y a soit un petit en-avant, soit un joueur qui s'isole, soit un soutien qui n'est pas assez prompt pour déblayer et récolter des pénalités. Il y avait tous ces petits détails à régler pour essayer de scorer en seconde période. On n'a pas eu beaucoup de pénalités à se mettre sous la dent. Les soutiens offensifs ont été un peu notre point noir.

S'ils mettent tout au pied, on perd

Selon les statistiques, vous avez largement dominé, mais ce n'est pas passé loin pour Toulouse.

D.C: Ils ratent huit points au pied, nous on met tout. S'ils mettent tout, on perd ce soir (samedi). On en est conscient, on a été réaliste, tant mieux pour nous. Au moment du drop, on se sent plus serein que quand on perd de deux points. Après, tout le monde était sur le vif, il fallait défendre pour ne pas prendre un essai. Ce qui a été bien aujourd'hui, c'est l'état d'esprit car on a eu beaucoup de déchets, ça on le sait et il y a eu à chaque fois quelqu'un pour rattraper les coups. C'est la solidarité qui nous a fait gagner.

Vous allez retrouver le Stade français en finale. Comment l'avez-vous trouvé vendredi soir contre Toulon?

D.C: On a tous regardé, c'était un match engagé avec une très bonne partie du Stade français qui a dominé son sujet, qui n'a jamais été trop inquiété. Ils prennent un essai très rapidement sur un rebond défavorable et ensuite ils ont mis beaucoup d'engagement, ils ont bousculé les Toulonnais. Cela a payé, on sait à quoi s'attendre. Nous, on a essayé de tirer les leçons d'il y a un mois, de cette finale perdue. Ce sera un autre match, une autre finale, un autre contexte. Il faut bien le préparer, faire ce qu'il faut, car on n'a pas envie de rater deux fois le coche.