Castres enfin d'attaque ?

  • Christophe Urios (Castres) - 27 décembre 2015
    Christophe Urios (Castres) - 27 décembre 2015
  • Sitiveni Sivivatu (Castres) face à Brive - 27 décembre 2015
    Sitiveni Sivivatu (Castres) face à Brive - 27 décembre 2015
  • Rory Kockott (Castres) - décembre 2015
    Rory Kockott (Castres) - décembre 2015
Publié le Mis à jour
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En difficulté en début de saison, le Castres olympique a semble-t-il trouvé son rythme de croisière en cette fin d'année 2015. Une dynamique positive qui trouve plusieurs explications et qui pourrait bien en faire un des équipes à suivre de l'année 2016...

En plein doute il y a deux mois au soir de la défaite contre Clermont avec cinq défaites pour seulement deux victoires, le Castres olympique a trouvé les solutions pour s'éloigner de la zone rouge. Castres semble maintenant avoir trouvé son rythme en Top 14. Face à Brive, le groupe tarnais a même enchainé un quatrième succès consécutif. Septième au classement avec 28 points à trois points de la sixième place tant convoitée, Castres semble désormais en mesure de lutter avec les autres équipes pour décrocher une des places qualificatives aux phases finales le printemps prochain. Un redressement tout en douceur qui ne doit rien au hasard, bien au contraire...

Une période d'essai terminée...

Quand une aventure débute, il faut toujours un peu de temps pour que les choses se mettent en place. Et cette règle n'a pas été différente pour Christophe Urios et son staff, tout droit venus d'Oyonnax, et les joueurs du Castres olympique. Chacun a dû trouver ses marques pour se sentir à l'aise.

Sitiveni Sivivatu (Castres) face à Brive - 27 décembre 2015
Sitiveni Sivivatu (Castres) face à Brive - 27 décembre 2015

Aujourd'hui, je n'ai plus peur. Au début, quand j'arrivais à l'entraînement, en match, je me cherchais, je ne savais pas trop, explique Christophe Urios. Aujourd'hui, je ne ressens plus cela. Je suis bien dans mon entraînement et avec mon équipe. Il y a une relation qui est en train de naître. Les joueurs ne nous connaissaient pas et on ne les connaissait pas trop non plus. Aujourd'hui, chacun y trouve son compte. Il y a eu des moments où il a fallu lâcher un peu de lest, d'autres où il a fallu un peu resserrer les boulons, c'est tout simplement la vie d'une équipe. On apprend à se connaître et à avancer ensemble.

Une prise de conscience mutuelle

Mais la réussite n'arrive jamais seule. Quelque soit la qualité d'un staff ou d'un groupe de joueurs, aussi bon soit-il. La remise en question doit être permanente et constante. Et pour en prendre conscience, rien de mieux qu'une défaite à domicile pour se remettre idées en place. La défaite de Grenoble nous a ouvert les yeux. On pensait probablement que cela allait se faire tout seul. On pensait que les systèmes, les joueurs, l'organisation suffiraient et en fait, on s'est vite aperçu que cela ne suffit pas du tout, poursuit le manager du CO. Il faut avant tout travailler et surtout, travailler dur. C'est à partir de ce moment que nous avons modifié certaines choses, notamment au niveau de l'entraînement. Depuis, on a retrouvé un peu de joie et de plaisir. Et aussi de l'ambition.

Rory Kockott (Castres) - décembre 2015
Rory Kockott (Castres) - décembre 2015

Un projet assimilé par les joueurs

Et cela se voit sur le terrain. Malgré les absences et les blessures depuis le récurrentes depuis le début de saison (Urdapilleta, Grosso, Wulf, Smith notamment), le Castres olympique enchaîne les bonnes performances et le niveau de jeu ne cesse de s'améliorer. J'ai des entretiens tous les lundis avec les joueurs. Il peut y avoir recadrages mais il y aussi de la discussion, des échanges. Il faut que les joueurs comprennent ce que nous attendons d'eux. C'est essentiel. Le joueur doit le comprendre, autrement, il ne peut pas être performant. Des garçons vont encore se découvrir. Les joueurs doivent saisir les opportunités, raconte Urios. Je pense qu'on encore faire mieux. Il y a une marge de progression importante. Cela montre que le projet dans sa globalité est en train d'être compris et intégré. Pour nous, c'est réconfortant. C'est pour cela qu'il y a encore une très grande marge de progression.

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