Après le maintien, Toulouse joue de nouveau la qualification

  • L'ailier international de Toulouse, Vincent Clerc, face à Lyon
    L'ailier international de Toulouse, Vincent Clerc, face à Lyon
  • L'ailier de Toulouse, Timoci Matanavou, face à Lyon
    L'ailier de Toulouse, Timoci Matanavou, face à Lyon
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Après cinq défaites de rang, c'est cinq succès consécutifs que vient d'enchaîner le Stade toulousain, carrément impressionnant à Lyon (17-41). L'antisèche.

Le jeu: Toulouse survole les débats

Quelle impression laissée par Toulouse! Sur la pelouse d'un Lou invaincu à domicile depuis un an et demi, les joueurs de Guy Novès ont rendu une copie quasi parfaite. Plus forts à l'impact et inspirés offensivement, les Haut-Garonnais ont réussi à enchaîner de nombreuses séquences de jeu vraiment intéressantes face à des Lyonnais rapidement dépassés. De la vitesse, des passes après contact, une conservation propre du ballon, des soutiens efficaces, la machine toulousaine ne semble décidemment plus enrayée. Les coéquipiers de Yannick Nyanga ont aussi montré de belles garanties en mêlée fermée, point faible du début de saison, inscrivant même un essai sur une mêlée à cinq mètres. Seul point noir au tableau: la touche, avec de nombreux ballons perdus sur les lancers stadistes.

Les joueurs: Picamoles déjà au top, Matanavou intenable

De retour à la compétition lors de la victoire à Bath, Louis Picamoles a confirmé à Lyon ses cinquante bonnes minutes anglaises. Très présent sur les rucks défensifs, le numéro huit toulousain a gratté de nombreux ballons au sol, dont celui amenant le premier essai de Clerc. Privé d'un essai en début de rencontre à la suite d'un arbitrage vidéo, l'international français a tout de même réussi à franchir la ligne sur un bon travail de sa mêlée. Toujours aussi perforant. Aligné à l'aile, Timoci Matanavou a bien profité de la mise au repos de Yoann Huget. Virevoltant, le Fidjien a franchi le rideau rodhanien à de nombreuses reprises et s'est montré dangereux sur tous les ballons qu'il a pu toucher. Récompensé de son match sur un essai en solitaire. Rentré en jeu avant la demi-heure de jeu pour remplacer Maxime Médard, touché aux adducteurs, Sébastien Bézy, habituel demi de mêlée, a assuré au poste d'arrière. A noter le 7/7 réussi par Toby Flood face aux poteaux.

Dominés physiquement par les Toulousains, deux Lyonnais ont tout de même réussi à tirer leur épingle du jeu: Stephen Brett et George Smith. L'ouvreur a délivré une belle passe au pied à Estebanez sur le premier essai. Le troisième ligne est coutumier du fait: il a encore été à son avantage, se montrant très actif dans le jeu. La paire de centres Fabrice Estebanez-Kendrick Lynn, pour sa part, a été trop discrète et n'a pas soutenu la comparaison avec celle de Toulouse. Placé à l'arrière, Vincent Martin n'a pas non plus été à la hauteur de l'événement. Plus globalement, Lyon a montré de trop nombreuses failles en défense.

L'ailier de Toulouse, Timoci Matanavou, face à Lyon
L'ailier de Toulouse, Timoci Matanavou, face à Lyon

Le tournant qui n'a pas eu lieu: l'essai réfusé à Picamoles

On joue à peine la cinquième minute au Matmut Stadium lorsque Yannick Nyanga et Louis Picamoles combinent en sortie de mêlée. Quarante mètres plus tard, ce dernier aplatit entre les perches. M. Gaüzère, pourtant parti pour accorder l'essai après visionnage de la vidéo sur l'écran géant du stade, change finalement d'avis sur les conseils de son arbitre vidéo, M. Gauzins. Une décision surprenante qui n'aura finalement pas eu d'incidence sur l'issue de la partie.

Le tweet

La stat: 5

Depuis le début de saison, les Toulousains n’avaient jamais réussi à ramener le moindre point de leurs quatre déplacements. C’est donc chose faite avec ce succès bonifié à Lyon.

Le tweet du spécialiste

Ancien joueur de Lyon mais aussi Castres et du Stade français, Nicolas Raffault a assisté en spectateur avisé à cette rencontre dans les tribunes du Matmut Stadium. Et selon lui, les Rhodaniens ne doivent pas rougir d’avoir perdu face à une équipe toulousaine inspirée ce samedi.

Le tweet

La décla: Fabrice Estebanez, centre de Lyon

Ça fait mal mais il faut être lucide, on ne joue pas dans la même catégorie
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