Après avoir explosé des records de suspension, Labit assure vouloir rester dans les clous

  • Laurent Labit (Racing 92) - 7 août 2015
    Laurent Labit (Racing 92) - 7 août 2015
  • Laurent Labit (Racing 92) avec Laurent Travers et Ronan O'Gara - 7 août 2015
    Laurent Labit (Racing 92) avec Laurent Travers et Ronan O'Gara - 7 août 2015
Publié le
Partager :

TOP 14 - Pas vraiment adepte de la langue de bois, Laurent Labit a payé cher ses écarts verbaux envers le corps arbitral la saison passée. Promis, on ne l'y reprendra plus! Le coentraîneur du Racing 92 affirme entamer ce nouveau championnat avec de meilleures résolutions.

Laurent Labit a expérimenté mieux que quiconque ce qu'il en coûte de dénigrer le produit Top 14. Son interdiction de vestiaire et de banc durant vingt-cinq semaines cumulées (quinze après le derby parisien du 11 octobre dernier, qui se sont ajoutées aux dix infligées à l'issue du barrage contre Toulouse en fin de saison précédente), infligée la saison dernière, pour punir un comportement inapproprié envers un arbitre, est unique dans l'histoire du rugby professionnel français.

Une sanction exemplaire et marquante pour un entraîneur défini comme récidiviste par la commission de discipline de la LNR. Cela a dû être assez dur pour lui de vivre le rugby de l'extérieur sans pouvoir intervenir dans les vestiaires, estime le flanker francilien Wenceslas Lauret. Il s'en est certainement mordu les doigts et il avait vraiment hâte de revenir. C'est d'autant plus compliqué que nos entraîneurs sont vraiment impliqués dans la préparation mentale et dans l'approche du match avec les joueurs. On est donc content de l'avoir avec nous dès le début de saison.

L'intéressé aussi ne boude pas son plaisir, lui qui a dû ronger son frein une bonne moitié de saison durant, perché dans les tribunes des différents stades de Top 14 et de Champions Cup.

Laurent Labit (Racing 92) avec Laurent Travers et Ronan O'Gara - 7 août 2015
Laurent Labit (Racing 92) avec Laurent Travers et Ronan O'Gara - 7 août 2015

En interne, nul doute que des consignes ont été données par le président Jacky Lorenzetti afin de faire un peu plus profil bas concernant l'arbitrage. Premier des intéressés, Labit a reconnu qu'il s'agissait même d'un axe de travail pour lui comme pour ses joueurs: On sait très bien qu'on est très regardés et il faut être plus performants par rapport à ça. C'est ce qu'on a dit aux joueurs à la reprise. Nous avons été trop sanctionnés et indisciplinés, surtout en fin de saison. C'est valable pour les joueurs sur le terrain mais aussi pour le staff en dehors du pré. Même si c'est difficile et qu'on dit que cela s'équilibre sur une saison. On doit tous travailler là-dessus, faire abstraction de certaines choses, corriger ce qu'on peut améliorer et essayer de favoriser l'arbitrage.

Je sais que je suis attendu au tournant

Un message relayé auprès des troupes par son capitaine Maxime Machenaud (en l'absence de Dimitri Szarzewski), qui espère ne pas être cette année en partie privé de son coach pour des raisons extra-sportives: Laurent est conscient qu'on a plus besoin de lui dans les vestiaires que dans les tribunes. Que ce soit les joueurs ou le staff, on sait que la discipline est le secteur sur lequel nous devons travailler.

Les Racingmen sur le rectangle vert, Labit, à chaud, pendant et à la fin des matchs: Je sais que je suis attendu au tournant et qu'il y a toujours des cibles plus évidentes que d'autres. C'est humain, cela fait partie du jeu, mais on va sincèrement essayer de travailler là-dessus. L'ancien Castrais le sait très bien, la commission de discipline de la LNR ne le loupera pas en cas de nouvelle incartade.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?