Oyonnax, quel exploit!

  • Augustin Figuerola (Oyonnax)
    Augustin Figuerola (Oyonnax)
Publié le Mis à jour
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Le Stade français, seule équipe encore invaincue à domicile avant la rencontre, s'est fait piéger par Oyonnax, qui a réalisé un véritable exploit en s'imposant à Jean-Bouin (13-15).

Et si, dès ce samedi 31 janvier, Oyonnax venait de d'accomplir un pas décisif vers son maintien? Rien n'est acquis mathématiquement, loin s'en faut. Mais en offrant un modèle d'engagement et de solidarité pour s'imposer sur la pelouse du Stade français (13-15), les hommes de Christophe Urios ont engrangé de précieux points en vue d'une troisième saison de rang dans l'élite. Les voilà désormais provisoirement avec sept unités d'avance sur la zone rouge. De leur côté, les Parisiens étaient assurés de conserver leur place sur le podium. Mais ils perdent leur statut de dernière équipe invaincue à domicile du Top 14, et voient revenir le voisin du Racing-Metro à grand pas.

Le Racing, justement, avait connu la même mésaventure il y a quelques semaines en voyant l'USO s'imposer dans son antre de Colombes (17-21). Les joueurs de la capitale étaient donc prévenus, d'autant qu'Oyonnax avait affiché ses ambitions en alignant une équipe ultra-compétitive. Cela n'a pas suffi à éviter le piège. Une semaine après avoir été éliminés de la Challenge Cup, les partenaires de Sergio Parisse ont à nouveau chuté.

Urdapilleta, le métronome

Le bilan comptable est la seule chose à retenir de cette partie. Des conditions climatiques très hivernales et une pelouse à la limite de la décence auront eu raison des velléités de jeu. Seul éclair: une relance lumineuse de Jules Plisson, qui traversait une défense apathique pour offrir le seul essai de la partie à Djibril Camara (7-3, 17e). L'unique saute de concentration de la part des Oyomen, qui allaient proposer une défense agressive et efficace au quatre coins du terrain jusqu'au coup de sifflet final.

Pendant ce temps, Benjamin Urdapilleta se chargeait de convertir en points chaque incursion de son équipe dans le camp adverse. L'Argentin s'offrait même un 5/5 face aux perches, tandis que Jules Plisson connaissait trois échecs. Dans un duel aussi serré, qui voyait les deux camps se rendre coup pour coup, il n'en fallait pas plus pour influer sur le score final.

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