Bordeaux-Bègles aurait sans doute préféré jouer à 15 contre 15

  • Bertrand Guiry (Bordeaux-Bègles) face à Montpellier - 31 janvier 2015
    Bertrand Guiry (Bordeaux-Bègles) face à Montpellier - 31 janvier 2015
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En supériorité numérique pendant une heure, Bordeaux-Bègles s'est totalement liquéfié, au point de revenir bredouille de Montpellier (34-24). L'antisèche.

Le jeu : A la folie

Je crois que le carton rouge a été négatif pour nous, avouait Etcheto en début de seconde période. L’entraîneur girondin ne s’est pas totalement trompé. A 15 contre 14, et après une entame de très grande qualité, l’UBB a déjoué. Elle s’est même liquéfiée devant des Héraultais survoltés et qui ont mis un cœur énorme dans le combat. Le pack de Montpellier n’a cessé de remporter des duels et sa mêlée a régulièrement pris le dessus. Et en plus, elle a su faire preuve d’efficacité alors que son adversaire du jour a gâché plusieurs opportunités de scorer. Ce cœur énorme, le MHR ne l’avait plus montré depuis plusieurs semaines. L’effet White ? Ne faisons pas de raccourci. Mais une chose est sûre: il faudra compter sur Montpellier dans la course à la qualification. L’UBB, elle, a raté une énorme opportunité d’écarter de la course un concurrent direct.

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Les joueurs : Nariashvili et Qera monstrueux

Semaine après semaine, le Georgien Mikheil Nariashvili s’impose comme le meilleur pilier gauche en mêlée fermée du Top 14. Sur chaque épreuve de force, il a fait avancer son équipe et mis au supplice la première ligne adversaire. Un doublé a récompensé l’incroyable activité d’Akapusi Qera, positionné en numéro 8, et qui a toujours avancé à l’impact. Gros travail également de Ouedraogo, précieux en touche. Derrière, Nagusa et Ranger ont régulièrement semé la zizanie dans la défense girondine.

Pourtant expérimenté, Jean-Baptiste Poux a souffert sur le flanc droit de la mêlée bordelaise. La paire de centres Le Bourhis-Lacroix s’est souvent fait prendre en défaut en défense et a laissé de trop nombreuses brèches ouvertes. Sur son aile, Metuisela Talebula a été totalement transparent. Côté satisfaction, notons la copie rendue par Louis-Benoit Madaule. S’il a trop souvent contesté les décisions de M. Raynal, Yann Lesgourgues a prouvé qu’il avait des jambes de feu, avec un exploit en solitaire somptueux.

Le tournant qui n’a pas eu lieu : le rouge de Paillaugue

A la 19e minute de jeu, Benoît Paillaugue écopait logiquement d’un carton rouge pour un plaquage cathédrale aussi dangereux qu’inutile sur Sofiane Guitoune, qui retombait sur la tête. M. Raynal a appliqué la règle mais le geste méritait totalement cette sanction. On pensait que le temps serait alors très long pour le MHR. Cet évènement l’a plutôt galvanisé. Apportant à cette rencontre un scénario loin d’être prévu. Certains regretteront aussi certaines décisions arbitrales prises après cette 19e minute.

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Le tweet bon œil

Juste avant la pause, M. Raynal a sollicité la vidéo sur une action de Guitoune. Malgré plusieurs angles, la décision s’est longtemps faite attendre. Et pourtant...

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La stat : 2

En supériorité numérique durant une heure, l’UBB n’a pas su profiter des espaces, ne franchissant en tout et pour tout que deux fois dans la rencontre. De son côté, le MHR a réussi sept franchissements après pourtant une entame ratée.

La décla : Laurent Marti (président de l’UBB)

Arrêtons de parler du beau jeu de l’UBB, il faut se remettre en question
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