Les quatre raisons de ne pas rater la 7e journée

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    Le groupe d'Oyonnax autour écoute la causerie de Christope Urios
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Toulouse qui veut rompre la mauvaise série, les nouveaux sélectionnés sous les projecteurs, la forteresse de Mathon... Nos raisons de suivre la 7e journée.

Toulouse vers un nouveau record ?

Quatre défaites de rang. Pour un club comme Toulouse, cela n’arrive pas tous les jours. Les historiens, avares de statistiques, ont remonté jusqu’en 1973 pour retrouver trace d’une telle série noire en Haute-Garonne. "On pensait cumuler d'autres records que celui-ci ", lâchait Guy Novès au sortir du revers face au Racing. Une réaction, vive, est donc attendue du côté toulousain. Pour stopper l’hémorragie, ils doivent s’imposer à Jean-Dauger et son ambiance de feu. Sans sa ribambelle d’absents, notamment en première ligne. Ni Huget (repos) ni Poitrenaud (blessé) à l’arrière. Forcément, cela ne sera pas simple malgré les retours de McAlister et Harinordoquy. Et certains sont déjà en train de fouiller dans les archives en cas d’une cinquième défaite de Toulouse. Pas grand monde ne doit s’en souvenir.

Grenoble, premier gros test à domicile

Comme l’an passé, Grenoble a réussi son entame d’exercice. Après deux déplacements fructueux à Clermont et Montpellier, le FCG a su enchaîner à domicile. Sans faire offense à l’UBB, la Rochelle et Bayonne, ces trois réceptions étaient plus qu’abordables. Samedi, on verra si le FCG a de la moelle car c’est le Racing qui se présentera au Stade des Alpes. Une autre paire de manches, d’autant que les Franciliens ont tombé Toulon, Toulouse et Montpellier cette saison. Bref, première gros test à domicile pour Grenoble. Pour rappel, l’an dernier, le Racing avait fait fort en venant s’imposer en Isère (13-26)…

Les novices de PSA sous le feu des projecteurs

Dimanche, Philippe Saint-André a livré une liste de 30 joueurs retenus pour le stage préparatoire aux tests de novembre. Dans ce groupe, six novices. Les noms de Kockott et Atonio, qui circulaient avec insistance, y figurent bien. Il sera très intéressant de suivre leur réaction sur le terrain vis-à-vis de cette promotion. Le demi de mêlée castrais, qui s’est enfin réveillé face à Oyonnax, retrouvera un compère sud-africain en face de lui: Rickie Januarie. Pour le pilier rochelais, il aura droit à un test pas simple du tout face à Van der Merwe, l’un des meilleurs gauchers du Top 14. Chiocci et Bruni accueilleront une formation de Montpellier remaniée. Ollivon disputera un match de prestige face à Toulouse alors que Thomas se rendra à Grenoble.

Charles-Mathon, cimetière à cadors

L’an dernier, ils n’ont pas été nombreux à s’imposer à Charles-Mathon, l’antre atypique d’Oyonnax. Pour dire vrai, seules deux équipes y ont gagné : le Stade français et Montpellier. Toulon, futur champion de France, Toulouse, Clermont, Castres ou encore le Racing ont donc laissé des plumes dans le Haut-Bugey, preuve qu’il n’est vraiment pas simple de repartir avec quatre points d’Oyonnax. Cette saison, l’USO est repartie sur des bases semblables. Le Stade français et Grenoble ont mordu la poussière. Prochain visiteur : Clermont. Soit le leader du championnat. Un leader qui devra rester très vigilant, Oyonnax s’étant fait une spécialité de s’offrir le scalp des cadors du Top 14.

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