Le Top 10 des meilleures recrues 2014-2015

  • Harinordoquy - Grice - Wisniewski
    Harinordoquy - Grice - Wisniewski
  • Rory Grice (Grenoble) - Septembre 2014
    Rory Grice (Grenoble) - Septembre 2014
  • En seulement huit journées, Imanol Harinordoquy a été adopté par le public toulousain
    En seulement huit journées, Imanol Harinordoquy a été adopté par le public toulousain
  • Jonathan Wisniewski serre le poing - Grenoble La Rochelle - 6 septembre 2014
    Jonathan Wisniewski serre le poing - Grenoble La Rochelle - 6 septembre 2014
  • Camille Lopez (Clermont) face à Grenoble
    Camille Lopez (Clermont) face à Grenoble
  • Benito Masilevu (Brive) face à Toulouse
    Benito Masilevu (Brive) face à Toulouse
Publié le Mis à jour
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A mi-saison, nous vous proposons notre classement des meilleures recrues de l'intersaison. Grenoble a fait fort. Harinordoquy a fait parler son orgueil.

1. Rory Grice (Grenoble) - 12 matchs, 10 titularisations

La vraie bonne pioche du Top 14, c’est lui ! Méconnu à son arrivée en France, Rory Grice s’est fait un nom dès ses premiers pas en France. Ses premières performances ne sont pas passées inaperçues. Le FCG a flairé le bon coup et compris qu’il tenait une incroyable pépite entre les mains. Après seulement quatre matchs, le club isérois lui a proposé un nouveau contrat. Jusqu’en 2017. Bingo. Grice a prouvé qu’il avait un potentiel énorme. Doué techniquement, performant sous les ballons haut, très mobile, le numéro 8 néo-zélandais ajoute à sa palette une belle force de pénétration. Grice est l’un des moteurs du pack grenoblois et n’a manqué qu’une seule rencontre de Top 14 en raison d’une légère blessure. A 24 ans, l’avenir lui appartient. Il a encore du potentiel, estime l’entraîneur grenoblois, Bernard Jackman. Ça promet...

Rory Grice (Grenoble) - Septembre 2014
Rory Grice (Grenoble) - Septembre 2014

2. Imanol Harinordoquy (Toulouse) - 10 matchs, 9 titularisations

Lorsqu’il a signé à Toulouse, nombreux ont été ceux qui se sont grattés la tête et posé des questions sur ce transfert. Imanol, il vient à Toulouse en maison de retraite; a-t-on pu lire ici et là. C’était oublier l’orgueil du Basque bondissant. C’est vrai, Harinordoquy sortait de deux saisons de mauvaise facture du côté de Biarritz. Mais le contexte et le fait de jouer la relégation ne sont guère emballants, surtout pour un joueur de cette trempe. 82 capes internationales, ça place quand même un homme. A Toulouse, le troisième ligne a retrouvé un projet de jeu. Entouré par une armada de joueurs, le Basque a retrouvé du plaisir. Sur le terrain, il a donné beaucoup de satisfaction. A lui-seul, il a corrigé les soucis récurrents en touche du Stade. A plusieurs reprises, le public haut-garonnais lui a réservé une standing-ovation. Et son nom a de nouveau circulé pour retourner en équipe de France. Fort. Très fort.

En seulement huit journées, Imanol Harinordoquy a été adopté par le public toulousain
En seulement huit journées, Imanol Harinordoquy a été adopté par le public toulousain

3. Jonathan Wisniewski (Grenoble) - 12 matchs, 12 titularisations

N’étant plus en odeur de sainteté au Racing, Jonathan Wisniewski a tenté le pari grenoblois. Bien lui en a pris. L’air isérois lui a fait le plus grand bien et le staff du FCG n’a pas hésité à lui confier les clés du camion dès son arrivée (il a joué tous ses matchs en intégralité, soit 960 minutes). Numéro 1 à l’ouverture et disposant d’une certaine avance sur la concurrence, Wisniewski joue libéré. Et cela se voit. Joueur intelligent, il anime parfaitement le jeu de Grenoble, alternant à merveille. Au pied, il est redoutable d’efficacité. Demandez aux Lyonnais s’ils ont oublié son récital (29 pts). Demandez aux Toulousains s’ils ont oublié sa pénalité de la gagne réussie après la sirène à Ernest-Wallon ? Des points au classement, Wisniewski, meilleur réalisateur du Top 14 (173 points), en a apporté beaucoup. Courtisé par Toulon, il a décidé de prolonger à Grenoble. On ne côtoie pas souvent des garçons comme ça, aussi méticuleux, travailleurs et qui s’intéressent autant au jeu. Un beau compliment signé Fabrice Landreau, son manager.

Jonathan Wisniewski serre le poing - Grenoble La Rochelle - 6 septembre 2014
Jonathan Wisniewski serre le poing - Grenoble La Rochelle - 6 septembre 2014

4. Camille Lopez (Clermont) - 7 matchs, 6 titularisations

Après une saison galère à Perpignan et une blessure à un genou, Camille Lopez a su rebondir. Le challenge clermontois était de taille. Mais pas de quoi impressionner l’ouvreur international. En quelques semaines à peine, il a su s’imposer à l’ASMCA comme le numéro 10 titulaire, reléguant sur le banc Brock James. Pas un mince exploit. Le club auvergnat, lui, doit se frotter les mains d’avoir attiré un maître à jouer aussi fort et capable de succéder à James. Rapidement, Lopez a retrouvé son meilleur niveau et sa longue blessure n’est qu’un mauvais souvenir. Encore perfectible dans ses tirs au but mais dans le jeu, il a tout bon. Une bien belle affaire réussie par Clermont. Le XV de France, lui, retrouve une belle carte au poste de 10. J’ai la chance de faire un bon début de saison avec Clermont et du coup le groupe France s’est ouvert pour moi. J’ai réussi à y revenir, à moi de tout faire pour y rester. Rendez-vous dans six mois pour la liste des trente.

Camille Lopez (Clermont) face à Grenoble
Camille Lopez (Clermont) face à Grenoble

5. Benito Masilevu (Brive) - 12 matchs, 9 titularisations

A XV, Masilevu était un illustre inconnu avant de débarquer en Corrèze. Pour les spécialistes, le Fidjien constituait avant tout une bombe à VII. L’an passé, sur le circuit mondial, il avait inscrit 27 réalisations. En Top 14, la déflagration n’a pas tardé à retentir. Contre Clermont, il s’est permis le luxe d’enrhumer Zack Guildford, 10 sélections chez les All Blacks, sur un cadrage-débordement d’anthologie. Peu de temps après, il a remis le couvert. Sa victime : le Toulousain Gaël Fickou. Une action fabuleuse qui permit au CABCL de battre la bande de Novès. Depuis, il affole les défenses adverses et ses crochets font d’incroyables ravages. Les dirigeants brivistes se sont vite rendus compte qu’ils tenaient un phénomène. Dès septembre, ils l’ont prolongé jusqu’en 2018. Cette année, il compte déjà six réalisations. Et nul doute que son compteur va rapidement progresser.

Benito Masilevu (Brive) face à Toulouse
Benito Masilevu (Brive) face à Toulouse

La suite de notre Top 10

6. George Smith (Lyon)
7. Nick Abendanon (Clermont)
8. Charl McLeod (Grenoble)
9. Alofa Alofa (La Rochelle)
10. Maurie Fa’asavalu (Oyonnax)

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