Gibbes: "Le Top 14 est si dur"

  • Jono Gibbes (Clermont) est impressionné par le rythme en Top 14
    Jono Gibbes (Clermont) est impressionné par le rythme en Top 14
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Le Néo-Zélandais Jono Gibbes, nouvel entraîneur des avants de l'ASM Clermont Auvergne, confie ses premières impressions sur le début de saison. L'ancien adjoint de la province irlandaise du Leinster (2008-2014) découvre un Top 14 encore plus dur que ce qu'il anticipait...

Quelle est votre première impression après trois matches de Top 14 ?

Jono GIBBES: La compétition est très dure, et la pression que les adversaires mettent face à vous est si importante que vous devez faire attention aux moindres détails. La marge entre la victoire et la défaite est très étroite. Je savais que les équipes du championnat étaient de bonnes équipes. Mais ce qui me surprend c'est que le rythme ne baisse pas pendant 80 minutes. Dans mes expériences précédentes, vous pouviez jouer 50 minutes de bonne qualité, puis vous faisiez des changements et la pression baissait un peu. Contre Brive, ça a été 80 minutes intenses, et c'est pour ça que le Top 14 est si dur.

Quelle est selon vous la principale différence entre la Ligue Celte et le Top 14 ?

J.G: Après trois matches, je dirais que c'est à quel point vous devez travailler dur pour la moindre chose. Le moindre point que vous voulez obtenir, vous devez le mériter. Notre victoire à l'extérieur à Brive était vraiment épuisante. C'était si dur... Et la défaite face à Montpellier est très dure aussi. Tout se mérite dans le Top 14.

Cette semaine a été plutôt excitante, parce que comme vous l'avez dit, perdre à la maison est inhabituel, et nous étions meurtris

Qu'avez-vous pensé de la dernière mêlée vendredi dernier face à Montpellier ?

J.G: Je pense que c'est décevant, parce qu'elle décide du sort du match. Mais c'est difficile à juger, parce que nous n'aurions pas dû nous retrouver dans cette situation à ce moment-là, à trois points de perdre le match. Peut-être que si nous avions pris plus d'initiatives dans les 20 dernières minutes, et été un peu plus précis, nous aurions pu l'emporter contre Montpellier. Mais ils ont eu une opportunité, nous n'avons pas su enfoncer leur mêlée, et ça nous a coûté le match...

Vous sentez-vous un peu anxieux après cette première défaite à domicile, ce qui est assez inhabituel à Clermont ?

J.G: Non, je ne suis pas anxieux. Cette semaine a été plutôt excitante, parce que comme vous l'avez dit, perdre à la maison est inhabituel, et nous étions meurtris. Nous étions très déçus de la façon dont nous avons joué, mais nous nous sommes tournés vers le prochain challenge. Le Top14 ce sont 26 matches très difficiles, et vous ne pouvez pas vous attarder trop longtemps sur un match parce que celui d'après sera aussi dur, c'est garanti, et que vous devez être prêt.

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