Parra, James, Steyn... ils ont tous raté au pied !

C’est une évidence : les finales sont plus usantes mentalement que physiquement. Certes, les joueurs ont dû composer avec les crampes en fin de rencontre mais c’est bel et bien l’aspect mental qui pèse dans ce genre de matches. Ce sont les buteurs qui l’ont le mieux exprimé : Parra, James et Steyn ont tour à tour flanché, failli et douté au point de faire basculer le match.

Parra a donné le ton en ratant la cible à deux reprises, l’œil noir et ne cachant pas son agacement: le demi de mêlée clermontois avait probablement compris que la finale n’atteindrait pas des sommets en termes de jeu et qu’il était capital de poinçonner l’adversaire dès que possible. Ces deux loupés ont d’ailleurs engendré un changement de buteur puisque Lopez est venu suppléer son numéro 9.  

tweet

Des ballons lourds comme des enclumes

L’entrée de James, qui coïncide avec un gros temps fort clermontois, laisse alors entrevoir l’espoir: il a passé la pénalité du 9-6, son équipe avancait si bien qu’il a au bout du pied le ballon du 9-9 à moins de dix minutes. L'Australien a donc eu l’occasion de relancer la finale... mais il rata la cible dans une position plutôt aisée. Dans son cas, on ne peut pas parler de fatigue physique puisqu’il est resté sur le terrain une trentaine de minutes…

Et que dire de Steyn ? Le métronome parisien a perdu de sa superbe au fil et à mesure du match: face aux perches mais aussi dans son jeu au pied tactique. Et quand des joueurs de ce calibre, Clermontois et Parisiens réunis, perdent à ce point pied, on se dit alors que les ballons doivent être lourds comme des enclumes au moment de les expédier entre les poteaux…

tweet