Clermont - Stade français, une histoire de retrouvailles

Par Rugbyrama
  • Le Parisien Waisea face au Clermontois Yato - 28 mars 2015
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  • Noa Nakaitaci passe le ballon lors de la finale de Champions Cup entre Clermont et Toulon
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  • La joie de Camara, Burban et Lakafia après la victoire en demie contre Toulon
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Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Clermont et le Stade français s'affronteront samedi prochain (21H00) pour une finale du Top 14 aux accents du passé, après avoir obtenu ce week-end leur billet respectivement contre Toulouse et Toulon.

Le fil de l'histoire se renoue un peu avec cette affiche, déjà proposée en clôture de l'édition 2007 du Top 14 et qui avait tourné en faveur du club parisien (23-18). Le Stade français a connu depuis une longue et douloureuse descente aux enfers, frôlant un temps la banqueroute avant d'entreprendre un ambitieux redressement ces deux dernières, sous la houlette sportive de Gonzalo Quesada.

L'ASM pour oublier l'Europe

Clermont de son côté n'a plus connu les joies d'une finale nationale depuis 2010 et sa victoire face à Perpignan 19 à 6, son seul Bouclier de Brennus en date. On glosera forcément la semaine à venir sur la malédiction du club auvergnat à ce stade de la compétition, puisqu'il a aussi trébuché à 10 reprises sur la dernière marche avant le Bouclier de Brennus. Les Jaunards ont aussi perdu deux fois en finale de Coupe d'Europe, contre Toulon, et c'est une belle occasion de cicatriser la dernière défaite en date il y a un mois (24-18) en s'offrant une chance de rédemption.

Noa Nakaitaci passe le ballon lors de la finale de Champions Cup entre Clermont et Toulon
Noa Nakaitaci passe le ballon lors de la finale de Champions Cup entre Clermont et Toulon

Rapporter Place de Jaude un nouveau Bouclier serait aussi une réponse parfaite à la Yellow Army, la légion jaune de supporters de l'ASM, qui a fait part ces dernières semaines de son mécontentement après tant de désillusions. L'opposition entre Parisiens et Clermontois est aussi, a priori, une promesse de jeu si l'on en juge les deux orgies qu'ont fournies leurs rencontres cette année. Auteurs de sept essais à Marcel-Michelin, les hommes de Franck Azéma avaient d'abord puni ceux de Gonzalo Quesada 51-9 en novembre, avant que le Stade ne se venge d'un cinglant 40-26 à Jean-Bouin fin mars, avec cinq essais à la clé.

Paris a stoppé la série de Toulon

Bien sûr, l'enjeu de la finale risque de restreindre certaines ambitions mais le Stade français clame depuis plusieurs semaines qu'il ne compte pas trahir sa philosophie, basée sur la prise de risque et l'impression d'un gros volume. Les Parisiens ont aussi montré qu'il fallait d'abord compter sur eux devant, dans le combat, notamment en mêlée fermée où ils ont fait vivre un calvaire au Racing-Metro en barrages (35-18) puis à Toulon (33-16) en demies. Vendredi soir en ouverture des demies, les Parisiens ont ainsi réalisé l'exploit en renversant des Toulonnais qui venaient d'enchaîner sept finales consécutives, Top 14 et Coupe d'Europe confondus, depuis 2012.

La joie de Camara, Burban et Lakafia après la victoire en demie contre Toulon
La joie de Camara, Burban et Lakafia après la victoire en demie contre Toulon

Dans une partie âpre et de bonne facture, ils ont inscrit trois essais par Raphaël Lakafia, Antoine Burban et Julien Arias, surmontant une entame ratée et ne laissant guère d'espoir à des Rouge et Noir sans ressort. Clermont a de son côté dû livrer un rude combat contre Toulouse (18-14), pour le dernier match de Guy Novès, l'emblématique manager des Rouge et Noir. Le futur sélectionneur du XV de France part sur une défaite sans grande saveur si l'on en juge la stratégie minimaliste mise en place samedi après-midi, faite de jeu directe et d'une défense de fer. Un essai opportuniste de Maxime Médard en début de seconde période lui avait donné un temps raison. Mais l'ASM a fini par forcer la décision, par une pénalité puis un drop de Brock James en fin de partie. Pas de quoi pavoiser pour l'ASM mais cela suffi à son bonheur.

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