Ces 6 matchs qui ont permis à Clermont et au Stade français d’en arriver là

  • Benson Stanley (Clermont) et Morne Steyn (Stade français)
    Benson Stanley (Clermont) et Morne Steyn (Stade français)
  • Parra (Clermont) pris dans l'étau d'Oyonnax avec Bousses et Tichit
    Parra (Clermont) pris dans l'étau d'Oyonnax avec Bousses et Tichit
  • L'espoir clermontois, Peceli Yato. Clermont-Stade français, novembre 2014.
    L'espoir clermontois, Peceli Yato. Clermont-Stade français, novembre 2014.
  • Wesley Fofana (Clermont) contre Grenoble - 9 mai 2015
    Wesley Fofana (Clermont) contre Grenoble - 9 mai 2015
  • Rabah Slimani - Toulon Stade français - 13 septembre 2014
    Rabah Slimani - Toulon Stade français - 13 septembre 2014
  • Le deuxième ligne Hugh Pyle capte un ballon en touche - Bordeaux-Bègles Stade français - 7 mars 2015
    Le deuxième ligne Hugh Pyle capte un ballon en touche - Bordeaux-Bègles Stade français - 7 mars 2015
  • La joie de Julien Arias (Stade français), vainqueur au Racing - 10 mai 2015
    La joie de Julien Arias (Stade français), vainqueur au Racing - 10 mai 2015
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TOP 14 - Au moment d’aborder la finale entre Stade français et Clermont, on se rappelle surtout des demi-finales (et du barrage) comme des matchs qui ont permis à ces deux équipes de se disputer le Brennus. Mais une saison est construite de plusieurs rencontres fondatrices qui deviennent des moments clés. Nous en avons choisi 3 pour chaque finaliste.

Oyonnax - Clermont : 8-19 (7e journée, 27 septembre)

On commence par une victoire à l’extérieur des Clermontois en début de championnat. Avec ce succès, les hommes de Franck Azéma enchaînent déjà une troisième victoire consécutive à l’extérieur en seulement sept journées. Mais plus que le score, c’est surtout le symbole. Les Clermontois vont gagner à Charles-Mathon, un terrain où ils avaient pris la foudre l’année précédente (30-19). Première preuve du caractère du Clermont version 2014-2015. Avec du recul, on se rend aussi compte que ce match est l’une des deux seuls défaites des Oyommen à domicile (avec Toulon la semaine suivante 18-21). Un petit exploit donc.

Parra (Clermont) pris dans l'étau d'Oyonnax avec Bousses et Tichit
Parra (Clermont) pris dans l'étau d'Oyonnax avec Bousses et Tichit

Clermont - Stade français : 51-9 (11e journée, 8 novembre)

Deux raisons font de cette affiche, qui deviendra donc celle de la finale, un moment important pour les Clermontois. La première parce que les Parisiens se présentent au Michelin avec le même nombre de points que les Auvergnats. Les deux formations, deuxième ex-aequo, se battent d'ailleurs ce soir-là pour la première place puisque le vainqueur est destiné à passer devant Toulon au soir de la 11e journée. Deuxième élément majeur: c’est le premier doublon de l’année pour le Top 14. Les Auvergnats sont ainsi privés de huit internationaux (dont 5 en équipe de France) contre deux côtés Stade français. Des absences qui ne dérangent pas les Jaunards puisqu’ils infligent une correction aux Parisiens et confirment par la même qu’ils pourront compter sur la profondeur de leur effectif ainsi que leurs jeunes cette saison.

L'espoir clermontois, Peceli Yato. Clermont-Stade français, novembre 2014.
L'espoir clermontois, Peceli Yato. Clermont-Stade français, novembre 2014.

Grenoble - Clermont : 17-37 (24e journée, 9 mai)

Nouvelle victoire à l’extérieur et nouvelle preuve de caractère des Jaune et Blanc. Certes ce n’était pas un exploit que d’aller battre une équipe grenobloise en plein doute, qui reste sur trois défaites de rang. Mais c’est surtout le timing qui est important. Une semaine avant, l’ASMCA s’inclinait sur la pelouse de Twickenham en finale de la Champions Cup face à Toulon pour la deuxième fois. Les joueurs ont ainsi su se remobiliser et se tourner vers leur nouvelle objectif: le Top 14. Et quoi de mieux pour repartir du bon pied qu’une victoire bonifiée à l’extérieur. Les Clermontois sont depuis ce match sur une serie de quatre victoires, qui se poursuit toujours.

Wesley Fofana (Clermont) contre Grenoble - 9 mai 2015
Wesley Fofana (Clermont) contre Grenoble - 9 mai 2015

Toulon - Stade français : 24-28 (5e journée, 13 septembre)

Ils sont peu à pouvoir se vanter d'avoir gagneé à Mayol cette saison. Le Stade français fait parti de ceux-là. Grâce à la botte de Jules Plisson et deux essais d’Arias et Flanquart, les Parisiens se sont offerts le scalpe du champion en titre dans son antre. Ils se sont surtout prouvés que c’était possible de faire tomber l’ogre varois, même chez lui. Un match qui restera comme l’une des références pour les joueurs de la capitale. Surtout au moment d’affronter de nouveau le RCT, mais cette fois en demi-finale de Top 14. Entre temps, le Stade français avait battu Toulon, à Jean-Bouin (30-6). En trois affrontements face à Toulon, les hommes de Gonzalo Quesada restent donc sur trois victoires.

Rabah Slimani - Toulon Stade français - 13 septembre 2014
Rabah Slimani - Toulon Stade français - 13 septembre 2014

Bordeaux-Bègles - Stade français : 22-23 (19e journée, 7 mars)

Si la saison du Stade français l’a amené jusqu’en finale, elle n’a pas était de tout repos. Comme en ce début d’année 2015 où les Parisiens se présentent à Bordeaux alors qu’ils sont sur deux défaites (dont une à domicile face à Oyonnax). Mais face à un UBB flamboyant à domicile (51 points passés à Clermont, 59 à Castres,,,,) et qui reste sur une victoire face à Toulon, le Stade français va arracher la victoire dans les tout derniers instants. C’est Jules Plisson sur un drop salvateur qui va donner la victoire aux siens 23-22 (81e) alors que les Bordelais venaient de repasser devant grâce à un essai de Madaule (77e). Une victoire qui ferra du bien au moral et qui permettra aux joueurs de la capitale de repartir du bon pied. Un succès qui prouve la force de caractère de cette équipe.

Le deuxième ligne Hugh Pyle capte un ballon en touche - Bordeaux-Bègles Stade français - 7 mars 2015
Le deuxième ligne Hugh Pyle capte un ballon en touche - Bordeaux-Bègles Stade français - 7 mars 2015

Racing Metro - Stade francais : 19-28 (24e journée, 10 mai)

Ce match est récent et encore frais dans nos têtes mais il n’en reste pas moins fondateur pour groupe parisien. A 14, pendant plus d’une heure après expulsion de leur capitaine Sergio Parisse, le Stade français a fait preuve d’un état d’esprit exemplaire pour aller s’imposer chez son voisin francilien. Cette victoire leur permet aussi de distancer leur adversaire du jour dans la course au barrage à domicile. Un match que les Parisiens accueilleront belle et bien à Jean-Bouin... face au Racing. La suite on la connait.

La joie de Julien Arias (Stade français), vainqueur au Racing - 10 mai 2015
La joie de Julien Arias (Stade français), vainqueur au Racing - 10 mai 2015
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