Brive, le match du rachat pour Grenoble

  • Jonathan Wisniewski, l'ouvreur grenoblois, effectue une passe lors de la rencontre à Castres
    Jonathan Wisniewski, l'ouvreur grenoblois, effectue une passe lors de la rencontre à Castres
  • Richard Choirat en pleine action
    Richard Choirat en pleine action
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Après sa déconvenue castraise du week-end dernier (10-51), le FCG doit se racheter contre Brive vendredi soir. Une réaction qui passera d’abord par beaucoup d’engagement et d’agressivité. Les Grenoblois, invaincus au Stade des Alpes, savent très bien que les Brivistes ont coché ce déplacement en Isère.

A Grenoble, il y a ces derniers jours un signe qui ne trompe pas. C’est le demi d’ouverture Jonathan Wisniewski qui le souligne. "Cette semaine, les masques étaient très tirés, on a tous qu’une envie : être à vendredi soir. Les sourires étaient moins faciles que la semaine dernière." La raison de ces mauvaises mines grenobloises est évidente : le lourd revers ramené de Castres samedi dernier, 10-51.

Pour ne plus revivre pareille déconvenue, l’équipe iséroise sait qu’elle doit montrer tout autre chose dans l’investissement à l’avenir et ce dès la venue de Brive, au Stade des Alpes. A la question : le match à Castres est-t-il un traumatisme ou un accident ? Fabrice Landreau répond ceci : "On va voir si on est capables de réagir. Si c’est le cas, on dira que c’est un accident. Si malheureusement le comportement est identique contre Brive, si on est aussi passifs que l’on a pu l’être à Castres, on dira qu’il y a un petit blocage psychologique, un traumatisme non." En tout cas, le directeur sportif du FCG n’a pas trouvé d’explication valable à ce non-match à Pierre-Antoine.

Wisniewski : "Il ne faut pas tomber dans le catastrophisme"

Pas question pour autant de broyer du noir dans les rangs grenoblois. S’il faut bien garder cet épisode en mémoire, il ne faut pas jeter à la poubelle tout ce qu’a fait, de bien le plus souvent, le FCG depuis le début de saison. C’est le message transmis par Wisniewski : "Il ne faut pas tomber dans le catastrophisme. Il y a un mauvais match qui a été fait. Je pense que ça a été le cas de toutes les équipes une fois sur ces huit premières journées." Et l’ouvreur de citer l’exemple de Clermont qui a encaissé 50 points à Bordeaux.

Pour tenter de relever la tête contre Brive et être prêt au gros combat que cette équipe ne va pas manquer de proposer, Grenoble a misé sur la fraîcheur en début de semaine. Au repos lundi, les Grenoblois ont opté pour de la récupération en piscine mardi avant de faire une grosse séance mercredi. Landreau explique la ligne de conduite adoptée par le FCG : "On s’était engagés pour les deux derniers matches bille en tête en disant à Castres qu’il fallait donner le meilleur de nous-mêmes. On a fait une semaine assez light et on savait que pour Brive, avec une journée de repos de moins (match vendredi au lieu du samedi, ndlr), il fallait faire très light pour s’engager à 200 %. Le résultat n’a pas été celui qu’on avait forcément souhaité à Castres. On garde la même stratégie en espérant qu’on ait un meilleur comportement contre Brive."

Richard Choirat en pleine action
Richard Choirat en pleine action

Choirat : "Il faut garder nos principes de jeu sans perdre en lucidité"

Le pilier droit Richard Choirat sait très bien quelle est la recette à suivre. "Il va falloir être vraiment présent dans les fondamentaux du rugby, notamment le combat et l’envie parce que ce qui est sûr c’est que les Brivistes l’auront. Ils ont fait tourner au Racing (32-46). Il n’y a pas de secret, ils viennent ici pour prendre des points. Parce qu’on est des concurrents directs pour le maintien, il y a plus de chances pour eux de venir gagner ici qu’au Racing." Les Corréziens ont en effet ciblé ce déplacement en misant aussi sur la fraîcheur mais d’une autre manière, en laissant leurs cadres soit au repos la semaine dernière : Méla et Mignardi, soit en les plaçant sur le banc à Colombes : Koyamaibole, Péjoine et Germain. On verra quelle sera la stratégie gagnante vendredi soir.

Au-delà des notions de combat et d’agressivité -Fabrice Landreau soulignant aussi le jeu très physique des Brivistes : "Ils marquent physiquement les hommes"- Jonathan Wisniewski juge aussi qu’un bon début de match sera déterminant pour retrouver des certitudes. Si c’est le cas et que les fondamentaux sont en place, alors le FCG pourra mettre en place son jeu de mouvement. Richard Choirat sur ce point : "Il va falloir qu’on mette les ingrédients principaux et qu’après on prenne le jeu à notre compte. Il faut garder nos principes de jeu sans perdre en lucidité. Essayer de varier et de faire ce qu'il y a à faire aux moments opportuns." S’il y parvient, après ses victoires sur Bordeaux, La Rochelle, Bayonne et le Racing, Grenoble pourra alors espérer être reçu cinq sur cinq à domicile.

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