Synaeghel: "Plus le droit à l’erreur à domicile"

  • La blessure impressionnante de Thomas Synaeghel - La Rochelle Bordeaux-Bègles - 20 septembre 2014
    La blessure impressionnante de Thomas Synaeghel - La Rochelle Bordeaux-Bègles - 20 septembre 2014
  • Le 20 septembre, Synaeghel avait été contraint de quitter ses partenaires en raison de sa blessure
    Le 20 septembre, Synaeghel avait été contraint de quitter ses partenaires en raison de sa blessure
Publié le Mis à jour
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On avait laissé le pilier gauche du Stade rochelais, Thomas Synaeghel, 27 ans, sur une image pas forcément agréable : une sortie contre l’UBB le 20 septembre dernier (6e journée) et 16 points de suture en raison d’une ouverture sur le haut du crâne. L’ancien Biarrot, souvent titulaire, nous a confié ses sentiments après 7 journées de championnat alors que le LOU vient chez les Maritimes samedi.

Thomas, votre blessure n’est plus qu’un lointain souvenir ?

Thomas SYNAEGHEL: (Sourires) Oui, c’est à présent refermé.

La Rochelle, sous le soleil un 1er octobre, c’est plutôt agréable…

T.S.: (Rires) Oui, je ne suis pas déçu d’être venu. Pas du tout. C’est vrai qu’ici les temps pluvieux sont plutôt rares.

Justement, pourquoi avoir signé à La Rochelle, alors que la montée en Top 14 n’était pas encore actée ?

T.S.: J’ai toujours suivi les performances de La Rochelle. C’est un club ambitieux, à l’image positive, qui jouait dans le haut de tableau de Pro D2 depuis plusieurs saisons.

Et ce stade Deflandre qui comporte une nouvelle tribune ?

T.S.: C’est un joli stade, qui est plein la plupart du temps. C’est plaisant de jouer dans de telles conditions. Je dirais que cela reflète l’ambition et le niveau du club.

On sait que Lyon était une bonne équipe en Pro D2 et elle l’est donc toujours en Top 14

Quel regard portez-vous sur l’entame de championnat ?

T.S.: On est là. L’emporter contre l’UBB (défaite 26-29 à domicile, ndlr) nous aurait fait du bien et permis d’être un peu plus dans les clous. Cette défaite est embêtante. Heureusement qu’on a pu prendre le point de bonus.

Patrice Collazo a dit qu’elle pesait plus qu’il ne le pensait, après la défaite à Paris samedi dernier (43-10 contre le Stade français).

T.S.: C’est une déception mais je ne pense pas que les gars ont joué à Paris avec l’esprit à la défaite de l’UBB. Il faut passer à autre chose et cela commence par le match de ce week-end contre Lyon. Disons que l’UBB nous rappelle qu’on a plus le droit à l’erreur à domicile, il faudra rester solide.

De vous, on a l’image d’un combatif qui mouille le maillot...

T.S.: (Sourires) J’essaie… Si on veut réussir, il faut de toute façon mouiller le maillot.

Ces titularisations successives, c’est plutôt positif…

T.S.: J’essaie de jouer un maximum de matches.

Lyon, c’est l’occasion de réaliser un bon coup et de remonter au classement...

T.S.: (Soupirs) Il ne faut pas trop calculer. On sait que Lyon était une bonne équipe en Pro D2 et elle l’est donc toujours en Top 14. C’est basique ce que je vais dire, car tout le monde le dit, mais on prend les matches les uns après les autres.

Personne n’imaginait, il y a quelques années, voir le Stade toulousain ou Castres aux deux dernières places du classement

Pourquoi La Rochelle a du mal avec l’indiscipline ? Vous-même, vous avez pris un carton jaune à Toulon lors de la 2e journée…

T.S.: La limite est fine entre l’envie et le devoir de se canaliser. Maintenant, il faut que l’on soit vigilant car on voit bien qu’avec un carton jaune, c’est difficile, et qu’avec deux, c’est impossible…

La sélection de Uini Atonio, votre capitaine, au stage de préparation du XV de France pour les matches de novembre, que dit-elle ?

T.S.: C’est d’abord un plaisir de le voir sélectionner. Cela souligne la qualité de la préparation et de l’encadrement rochelais puisqu’il n’a connu que ce club depuis son arrivée en France il y a trois ans. Les structures sont bonnes pour travailler. J’attends d’en discuter avec Uini car je n’ai pas eu beaucoup de nouvelles.

Quels sont les points forts de votre entraîneur Patrice Collazo ?

T.S.: C’est d’abord un coach qui aime bien ses joueurs. Ensuite, il est réactif et s’adapte à l’état du groupe. Il sent quand il faut en faire plus ou moins. Par exemple, il y a deux semaines (avant le match contre l’UBB, ndlr), il nous a dit de laisser tomber pour les touches et nous a fait revenir le lendemain.

Le Top 14, alors que vous y jouez votre troisième saison, qu’est ce que vous en retenez ?

T.S.: C’est un championnat serré, de plus en plus difficile. Surtout, je constate que tout le monde a du mal à gagner à l’extérieur, même les gros. Le niveau est assez homogène. Personne n’imaginait, il y a quelques années, voir le Stade toulousain ou Castres aux deux dernières places du classement. L’UBB ou Grenoble, par exemple, sont deux équipes qui sont montées il y a quelques saisons mais qui se renforcent alors que Biarritz et Perpignan, pourtant deux équipes installées en Top 14, sont redescendues. Il n’y a plus de petite équipe.

Le 20 septembre, Synaeghel avait été contraint de quitter ses partenaires en raison de sa blessure
Le 20 septembre, Synaeghel avait été contraint de quitter ses partenaires en raison de sa blessure
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