Bayonne retrouve un jeu d'attaque

  • Matthieu Ugalde, le centre de Bayonne, à l'attaque
    Matthieu Ugalde, le centre de Bayonne, à l'attaque
  • Le buteur de l'Aviron bayonnais, Martin Bustos Moyano - 31 juillet 2014
    Le buteur de l'Aviron bayonnais, Martin Bustos Moyano - 31 juillet 2014
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Huitième avec quinze points avant la huitième journée, l’Aviron bayonnais est l’une des surprises de ce début de saison. En recevant Montpellier samedi, les Basques vont passer un sacré test, face à l’une des meilleures équipes du Top 14.

Pour s’imposer et confirmer le résultat obtenu face à Toulouse il y a une semaine, les joueurs de Pato Noriega vont de nouveau faire confiance aux plans de jeu mis en place durant toute cette semaine d’avant match. "Aujourd’hui, la défense est le point fort de Montpellier avec lequel ils mettent beaucoup de pression. On a travaillé quelques mouvements tactiques pour trouver des espaces et bien sûr qu’il y a des espaces dont il faut profiter", indique Martin Bustos Moyano. A l’image de leur ailier, les Bayonnais ont confiance en leur jeu. Tout simplement, parce que le système mis en place fonctionne comme en témoignent ces treize essais marqués depuis le début de la saison, un de moins que l’adversaire du jour réputé pour son jeu offensif.

Bustos Moyano: "Ça ne sert à rien si tu gagnes un week-end et que tu perds le suivant"

Pour rappel, Bayonne avait passé la ligne à 27 reprises sur l’ensemble de la saison dernière. Des statistiques qui permettent d’affirmer qu’aujourd’hui Bayonne ose l’attaque. "Bien sûr que tu gagnes les matchs important avec la défense mais on travaille tous ensemble pour dynamiser notre jeu, raconte Noriega. Le plaisir est de toucher le ballon, de le garder, d’essayer de mettre en place un jeu offensif, de faire bouger la défense. Notre tactique démarre avec un plan de jeu collectif, un style de jeu précis. On a entre quatre et cinq temps de jeu avec des rôles prédéterminés. Il y a beaucoup de codes qui organisent l’équipe pendant les mouvements. Un jeu simple c’est la base. Mais ce sport est compliqué avec beaucoup de variations possibles et des éléments différents. Un pilier ne court pas à la même vitesse qu’un troisième ligne d’où la nécessité de planifier sur cinq à six temps de jeu". L’entraîneur argentin, adepte du jeu commandé, n’écarte pas pour autant la prise d’initiative : "un bon mélange entre le jeu prédéterminé et le jeu instinctif est nécessaire".

Mais tout cela ne serait rien sans la base : la conquête. "Quand les avants gagnent un mètre ou deux mètres, ça nous permet de prendre de la vitesse", atteste Martin Bustos Moyano. "En conquête, on est de mieux en mieux et on a plus de ballons. Quand on avance, on se sent bien. C’est sûr que si on commence à reculer, ce sera plus dur", ajoute Aretz Iguiniz. Avancer et mettre de la vitesse, le cocktail essentiel pour s’imposer, notamment face à la meilleure défense de ce Top 14. "Il faudra être très appliqué sur la conquête, poursuit le pilier Bayonnais. Aller toujours plus haut en touche, pousser toujours plus. Une fois qu’on aura les ballons, il faudra les garder car ils sont très très rugueux dans les rucks. Ils grattent beaucoup les ballons. La conservation sera très importante. Il faudra aussi une grosse défense car ils envoient beaucoup de jeu." Bref, après avoir rendu sa meilleure copie de l’année face à Toulouse, Bayonne s’attaque au plus dur : renouveler la performance une semaine plus tard et faire preuve de régularité. "C’est vrai que nous n’avons pas une très grande équipe mais nous avons un très bon groupe, avance Bustos Moyano. Toulouse nous a fait du bien mais il faut confirmer. Ça ne sert à rien si tu gagnes un week-end et que tu perds le suivant. On est encore un peu près du treizieme et du quatorzième. C’est mieux pour la confiance quand tu regardes le classement et que tu n’es pas au fond".

Le buteur de l'Aviron bayonnais, Martin Bustos Moyano - 31 juillet 2014
Le buteur de l'Aviron bayonnais, Martin Bustos Moyano - 31 juillet 2014
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