En forme, Plisson est prêt à enchaîner les matchs

  • Jules Plisson, l'ouvreur du Stade français
    Jules Plisson, l'ouvreur du Stade français
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Samedi face à La Rochelle (18h30), Jules Plisson sera une nouvelle titulaire avec le Stade français. Très sollicité par Gonzalo Quesada, le demi d’ouverture parisien se sent toutefois en pleine forme pour enchaîner les rencontres.

On ne l’arrête plus. Samedi soir (18h30) sur sa pelouse de Jean-Bouin, Jules Plisson honorera sa sixième titularisation en sept journées de Top 14. Un choix dicté par ses bonnes performances mais également par l’absence de Morné Steyn retenu avec les Springboks pour disputer le Rugby Championship. Jules Plisson joue, beaucoup (80 minutes de temps de jeu moyen, ndlr). L'ouvreur enchaîne les matches là où le turnover est désormais le maître-mot des managers. "Je me sens en pleine forme, sourit l’intéressé. Je ne suis pas fatigué, ni physiquement, ni mentalement. Même si je veux jouer tous les matches, je sais qu’il y aura une coupure européenne (les week-ends du 17 et 24 octobre, ndlr) où j’aurais l’occasion de souffler. J’essaye de montrer à chaque match que je veux garder ma place. Les entraîneurs me font confiance. Je suis assez grand pour savoir si je suis encore en forme. Je ne me pose pas la question de savoir si je joue trop. Pour le moment, tout va bien."

Plisson: "Je suis assez grand pour savoir si je suis encore en forme"

Tout va bien, mais jusqu’à quand ? Depuis deux semaines, Gonzalo Quesada ne cache pas son inquiétude. Le spectre d’une blessure, d’une usure mentale, pourrait venir briser l’élan de son jeune demi d’ouverture (23 ans) qui s’affirme peu à peu comme buteur (10 pénalités, 5 transformations, 1 drop). "Vis-à-vis de ma perception du temps de jeu, de la continuité à donner tout en gardant une certaine fraîcheur, j’avoue qu’on est en train d’aller plus loin que ce que j’estime normal, avoue le directeur sportif argentin. Mais ses indicateurs physiologiques sont nickels. Cela prouve qu’il a une hygiène de vie remarquable. Il peut encaisser ces rythmes d’entraînement. Il adore jouer, s’entraîner. Il n’est jamais saturé. On prend le risque de profiter de son énergie pour l’emmener sur une série de dix matches d’affilée. On a voir si d’ici le Racing (9e journée) si on ne lui fait pas lever un peu le pied."

Quesada: "On prend le risque de profiter de son énergie…"

Samedi dernier, dans le bus qui ramenait le Stade français du déplacement à Montpellier, Jules Plisson apprenait sa non-sélection pour le stage préparatoire du XV de France aux tests de novembre. Une nouvelle désillusion après sa non-participation à la tournée australienne. Cette contrariété peut-elle abattre sa confiance ? "Je suis déçu, reconnaît-il. J’ai envie d’y être. Mais je ne me prends pas la tête avec ça. J’ai tellement connu de moments extraordinaires même s’il y a eu des moments très difficiles aussi. Je sais sur quels axes je dois travailler. Il me manque pas mal de choses, notamment être plus constant dans mes performances et faire davantage mal à l’adversaire. Le fait d’enchaîner les matches me permet d’être meilleur physiquement. J’essaye de me rendre encore plus utile à l’équipe et d’apporter ma toute petite expérience à cette équipe qui est jeune. Je me sens actif." Suractif même.

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