Brive en avait bien plus envie que Toulouse

  • Petrus Hauman, le troisième ligne de Brive contre Toulouse - 6 septembre 2014
    Petrus Hauman, le troisième ligne de Brive contre Toulouse - 6 septembre 2014
Publié le Mis à jour
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Grâce notamment à un exploit personnel de leur ailier Masilevu, les Corréziens ont accroché les Toulousains à leur tableau de chasse ce samedi (26-19).

Du déchet, des fautes… et un éclair de génie. L’ailier briviste, Benedito Masilevu, a fait sortir de sa torpeur le public d’Amédée-Domenech pour le faire chavirer de bonheur. Après avoir échappé à Huget, le Fidjien a mystifié d’un incroyable cadrage-débordement Gaël Fickou pour offrir la victoire à son équipe. Une action de classe qui a illuminé une rencontre bien terne. Mais qu’importe, seul le résultat compte pour le CABCL (26-19). Toulouse, lui, enchaîne un second voyage de rang à vide et va longtemps ruminer cette action et notamment le fait que l’arbitre, Romain Poite, ne soit pas revenu à un en-avant précédent l’action de Masilevu.

On attendait la réaction de Toulouse, renversé à La Rochelle le week-end dernier. Elle a eu lieu dans le jeu avec plusieurs longues séquences. Mais à une seule fois, les hommes de Novès ont su faire preuve d’efficacité. Sur une action somptueuse de 80m conclue par Maka en bout de ligne (65e). Toulouse, très brouillon jusque là, profitait d’une grosse baisse de régime des Brivistes pour revenir à hauteur au score (19-19). Arc-bouté dans son camp, Brive a tenu et jamais craqué. Avant de planter une banderille fatale et glaner une victoire pas totalement imméritée.

Brive s'est rassuré sur les bases

Car dans le combat, le CABCL a fait régner sa loi. Tout comme en conquête. Une recette simple – certes guère flamboyante – mais quand on a besoin de point et qu’on reste sur deux larges défaites, la manière importe bien peu. Germain, le meilleur réalisateur de l’an dernier, a encore fait parler sa justesse au pied (16 points ce samedi), sanctionnant l’indiscipline de Toulouse (jaune pour Flood, 36e). L’arrière donnait un matelas confortable à la pause (16-6) et Brive s’en sortait pour le mieux, notamment sur un geste d’humeur de Ribes qui aurait pu valoir plus qu’une simple pénalité (33e).

La seconde période fut du même acabit que la première, avec son lot d’erreurs techniques. Toulouse va aussi regretter de ne pas avoir su enfoncer le clou au moment où Brive semblait le plus vulnérable. Le travail est encore immense du côté de Toulouse qui prouve qu’il a d’énormes difficultés à enchaîner hors de ses bases. Brive, lui, retrouve le sourire et prend des points précieux pour s’éloigner de la zone rouge. 

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