La Rochelle continue d'engranger

  • Uini Atonio (La Rochelle) face à Lyon - Octobre 2014
    Uini Atonio (La Rochelle) face à Lyon - Octobre 2014
Publié le Mis à jour
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Huitième match sans revers du Stade rochelais à Lyon (16-16). Deux nouveaux points qui rapprochent fortement les Maritimes du maintien. Un objectif qui sera par contre quasiment impossible à remplir pour le Lou...

Et de huit. Avec ce huitième match sans défaite de suite, les Rochelais poursuivent leur belle série et confirment leurs bonnes performances en phase retour. Si les hommes de Patrice Collazo ne sont pas parvenus à assurer leur maintien ce samedi, ils ont franchi une nouvelle étape, d’autant que leurs concurrents directs ont été défaits lors de cette 24e journée. Côté lyonnais, la descente en Pro D2 est quasiment actée. Pour espérer se maintenir, les coéquipiers de Paul Bonnefond devront gagner leurs deux derniers matchs avec le bonus offensif en espérant que Bayonne et Castres ne marquent aucun point. La Rochelle, de son côté, devra encore aller grappiller quelques points lors des deux dernières journées pour garantir sa place dans l’élite.

Au terme de 80 minutes décousues mais plaisantes, on tirait la tronche des deux côtés. Alors que dans le camp lyonnais on tenait à rester lucide quant à l’issue de la saison, Patrice Collazo et son ouvreur Fabien Fortassin n’arrivaient pas à masquer leur déception. Une victoire aurait permis aux Maritimes de se débarrasser d’un poids important. Même si le maintien semble acquis, on s’empêche de crier victoire. Pour Fortassin, le Stade rochelais n’a pas réalisé un bon match de rugby. Son équipe est très vite tombée dans le jeu des Lyonnais, qui tenaient surtout à proposer du spectacle à son public pour l’avant-dernier match du Lou au Matmut stadium cette saison. Il n’en fallait pas plus à l’armada fidjienne de La Rochelle pour s’enflammer.

La fête à Deflandre?

Murimurivalu, Botia, Bobo. Tous ont offert aux spectateurs un joli spectacle, mais également quelques moments d’égarement. Levani Botia, de retour de suspension, a inscrit le seul essai de son équipe (21e), a ferraillé en défense, récupéré de précieux ballons. Il a également gâché plusieurs surnombres, couru dix mètres du mauvais côté de la ligne de touche. Le potentiel offensif rochelais n’a pas encore complètement éclaté au grand jour, et cela augure de belles choses pour la saison prochaine. Des deux promus, on pensait le Lou mieux armé, avec des joueurs d’expérience comme Smith, Leguizamon, Januarie – qui rejoindra La Rochelle la saison prochaine – mais cette saison, c’est finalement la puissance du pack rochelais et les pattes de ses trois-quarts qui ont su tirer leur épingle du jeu.

Le tweet

Côté lyonnais, l’histoire se répète, trois ans après une saison en Top 14 qui s’était soldée par une dernière place. Cette fois-ci les hommes d’Olivier Azam méritaient sûrement de rester en première division, mais des détails et quelques mauvais choix ont eu raison des ambitions lyonnaises. On prépare déjà la saison prochaine, avec les arrivées de Pierre Mignoni et Julien Bonnaire et celles, espérées, de David Attoub et Pascal Papé. Dans l’optique d’une remontée immédiate. A La Rochelle, il faudra attendre la semaine prochaine pour enfin célébrer le maintien avec les Bagnards. Une fête à domicile, c’est encore mieux.

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