Cette fois, le Lou joue vraiment sa dernière chance

  • Olivier Azam donne ses consignes durant l'entraînement
    Olivier Azam donne ses consignes durant l'entraînement
  • Le groupe lyonnais autour d'Olivier Azam
    Le groupe lyonnais autour d'Olivier Azam
Publié le Mis à jour
Partager :

En déplacement à Brive samedi, Lyon a conscience qu’il jouera sa survie en Top 14. Si le résultat ne sera, quoi qu’il arrive, pas rédhibitoire, c’est surtout le contenu qui sera scruté. Si les Lyonnais ne montrent pas des signes de révolte, alors il sera difficile de croire encore en leur maintien.

Le 23 mai 2010, Lyon jouait et perdait une finale de Pro D2 face à La Rochelle au stade Amédée-Domenech de Brive, cette même enceinte qu’il retrouvera ce samedi pour défier les Coujoux. Et ce rendez-vous, il a tout d’une nouvelle finale ! Cette fois, il s’agit de ne pas la perdre pour ne pas redescendre en Pro D2 et faire une seconde fois l’ascenseur après la saison 2011-2012. Plus facile à dire qu’à faire.

Le doute est d’autant plus légitime au regard de la dernière sortie à Montpellier (défaite 45-17). Les joueurs savent qu’ils n’ont pas brillé contre Montpellier donc ils ont vraiment de quoi se faire pardonner. Tout le monde était déçu, pour ne pas dire plus... ", commente un Olivier Azam visiblement toujours affecté par la prestation de ses joueurs dans l’Hérault. Maintenant c’est derrière. Il faut se remettre sur le bon chemin, être performant, montrer des valeurs et être présent au niveau de l’engagement. Cela ne sert à rien d’être piqué dans son orgueil si c’est pour ne pas le montrer sur le terrain , rajoute l’entraîneur lyonnais. C’est sûr ce point que l’on peut effectivement en vouloir aux joueurs, qui n’ont pas montré l’engagement nécessaire dans le combat, une base.

Romanet: "C’est notre première grande finale"

Il n’a plus joué depuis trois matchs et sera dans le groupe ce week-end, l’ailier Franck Romanet veut mettre au service du collectif une certaine frustration. Ce côté revanchard, le Lou en a justement besoin. Donner un coup de pied dans la fourmilière, voilà à quoi doit servir ce type de retour même si à l’entrainement, on essaie de garder du plaisir. On se soutient beaucoup et on essaye de s’aider. On a besoin de tout le monde , assure t-il.

Le groupe lyonnais autour d'Olivier Azam
Le groupe lyonnais autour d'Olivier Azam

Pas évident quand certains joueurs n’ont pas vraiment compris leur mise à l’écart. Peut-être qu’avec un peu plus de concurrence, certains se seraient remis en question après des prestations individuelles bien ternes. Ce n’est pas le temps de fléchir, il faut absolument que l’on garde ce positivisme et prendre confiance. On a du mal à se mettre dans les matchs. Il faut que l’on se concentre sur notre jeu et sur ces petits détails qui doivent nous apporter un petit plus. Il faut tout de suite rentrer dedans avec un esprit commando, ne pas laisser les adversaires jouer et les bousculer d’entrée , martèle t-il.

Basson: "Les leaders gèrent les choses"

Également absent depuis la fin janvier, le deuxième ligne Coenie Basson pourra quant à lui faire profiter au groupe de son expérience. Le maintien, il connaît pour avoir vécu pareilles situations à Lyon et à Bourgoin. Les joueurs qui composent l’équipe ont, pour leur grande majorité, une grosse expérience du Top 14 mais ils n’ont pas cette expérience d’équipe. S’il est encore trop tôt pour dire qu’il aurait peut-être moins fallu remanier l’effectif à l’intersaison (16 arrivées pour 17 départs), il ne faut pas se mettre trop de pression même si c’est parfois pas mal , explique t-il. À défaut de travailler sur la cohésion, on a travaillé sur la défense, continue-t-il, on a besoin de rester fort dans ce secteur de jeu. On reste concentré dans notre système de jeu. Il faut rester tout le temps dans le match, c’est le plus important et il faut montrer un peu plus dans le secteur du combat

Lyon vient à Brive pour gagner, ce n’est pas une surprise. Tout autre résultat sera rédhibitoire si on montre le même visage qu’à Montpellier. À partir de là, la messe sera dite , conclut Olivier Azam. Sur ce point, tout le monde est d’accord.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?