Cette fois-ci, Grenoble veut capitaliser sur son succès à l'extérieur

  • Les Grenoblois, vainqueurs à Paris
    Les Grenoblois, vainqueurs à Paris
  • Fabrice Landreau, l'actuel directeur du rugby de Grenoble - Mars 2015
    Fabrice Landreau, l'actuel directeur du rugby de Grenoble - Mars 2015
Publié le Mis à jour
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Après s’être imposé à Toulouse fin novembre, le FCG avait chuté à domicile dans la foulée face au Stade français. Cette fois, il espère bien enchaîner sur un succès en Isère contre Castres après sa belle victoire à Jean-Bouin. Si c’est le cas, Grenoble conforterait sa place dans le top 6 et le maintien en Top 14, sa priorité, serait pratiquement assuré.

Grenoble a réalisé la bonne opération de la précédente journée. En s’imposant au Stade français, qui plus est avec la manière, le FCG compte désormais 47 points et a réintégré le top 6. Maintenant, il s’agit de valider ce succès par une victoire samedi soir face à Castres. Or la première fois que le club isérois l’avait emporté à l’extérieur, à Toulouse fin novembre, il avait perdu à domicile la journée suivante face aux Parisiens. Est-ce que les Grenoblois ont gagné en maturité depuis? On dira ça seulement à la fin du match, répond Fabrice Landreau. C’est vrai qu’on a tous en tête notre contre-performance face au Stade français après notre victoire à Toulouse. On n’avait pas su capitaliser. Là, l’adversaire est un peu différent. On est surtout en fin de saison, il ne reste que six matchs. Le maintien n’est pas acquis comptablement. On va surtout s’attacher à gagner contre Castres pour prendre quatre points

On sait qu’on a fait une belle performance à Paris, maintenant il faut la confirmer, ajoute Fabien Gengenbacher. Après Toulouse, c’était l’objectif aussi, après il y a des matchs comme ça où on passe à côté. On a bien repris la semaine en faisant de bonnes séances de travail. Le groupe est très concerné pour cette réception qui s’annonce difficile. Ce n’est plus le Castres d’il y a deux mois. Ils ont fait de bonnes performances, ils ont battu Lyon à 14, ils gagnaient largement à dix minutes de la fin à Bayonne. On sait que c’est une équipe qui est dans le dur mais qui reste une grande équipe.

Fabrice Landreau, l'actuel directeur du rugby de Grenoble - Mars 2015
Fabrice Landreau, l'actuel directeur du rugby de Grenoble - Mars 2015

Landreau: "On ne va pas jouer le dernier du championnat, on va jouer le champion de France d’il y a deux ans et le finaliste de l’an dernier"

Le directeur sportif et l’arrière du FCG sont élogieux envers les Castrais, et même méfiants. J’espère qu’on va mettre les ingrédients nécessaires, reprend Landreau, parce qu’on ne va pas jouer le dernier du championnat, on va jouer le champion de France d’il y a deux ans et le finaliste de l’an dernier. Quand on voit ce qu’a été capable de sortir cette équipe contre Bayonne, il faudra qu’on prenne ce match par le bon bout et surtout qu’on fasse le moins de fautes possible.

Le deuxième ligne Ben Hand est dans la même veine: On était à l’Alpe d’Huez la semaine dernière, avec quelques jours à faire des activités et prendre du temps en dehors du rugby. On a repris l’entraînement vendredi dernier et commencé à préparer ce match. On sait que c’est peut-être la dernière chance de Castres. Cette équipe va se déplacer avec ses internationaux parce que maintenant le Six Nations est fini. C’est une équipe qu’on respecte beaucoup. On est conscient du gros challenge qui nous attend samedi soir. Les Isérois gardent aussi en tête le match aller, où ils n’avaient pas existé, peut-être leur plus mauvaise prestation de la saison (51-10, le 4 octobre). On avait pris une grosse claque. On avait pris un essai sur le coup d’envoi, rappelle Gengenbacher. On avait été très indiscipliné avec deux cartons jaunes. On sait qu’il faudra être très discipliné face à cette équipe qui a de redoutables joueurs et un redoutable buteur.

Gengenbacher: "On fera un bilan après ce match de Castres"

En cas de succès, le FCG compterait 51 points, le maintien serait en très bonne voie. Il nous manquerait deux ou trois unités, estime Landreau. Vraiment cette année, on n’a pas envie de compter sur les autres pour se maintenir. L’année dernière a été très difficile à vivre, presque un traumatisme. On a la possibilité de l’évacuer cette année. On est la seule équipe à recevoir quatre fois sur six. Même contre des équipes de haut de classement, des ténors qui vont venir jouer le classement chez nous, à nous de faire le nécessaire et de montrer qu’on a grandi, qu’on a franchi un cap. Si victoire il y a contre Castres, les joueurs pourraient alors parler de top 6, non? Vous en parlerez, rétorque Gengenbacher. On fera un bilan après ce match. Pour l’instant, il faut le jouer, déjà, et le gagner. On ne se focalise que sur ce qui arrive. Ne dit-on pas chat échaudé craint l’eau froide?

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