Camara: "Ne pas avoir peur d’aller en phase finale"

  • Djibril Camara, l'arrière du Stade français
    Djibril Camara, l'arrière du Stade français
  • Djibril Camara, l'ailier ou arrière du Stade français
    Djibril Camara, l'ailier ou arrière du Stade français
Publié le Mis à jour
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Tombeur de l’UBB le week-end dernier (22-23), le Stade français retrouve Jean-Bouin samedi (18h30) face à Grenoble. Une rencontre préparée loin de l’euphorie de la victoire à Chaban-Delmas. Troisièmes, les Parisiens comptent bien garder leur cap pour ne pas revivre leur fin de saison dernière.

Djibril, il paraît que Gonzalo Quesada a tempéré dès lundi l’euphorie de votre victoire à Bordeaux…

Djibril CAMARA: Ça me semble normal. On sortait d’un bon match mais on ne peut pas se permettre de profiter. On a savouré, rigolé pendant le voyage retour mais il fallait absolument qu’il recadre un peu tout ça pour ne pas tomber dans la facilité et oublier qu’on a un gros match à jouer contre Grenoble. On a besoin de reprendre notre sérieux même si on est très heureux d’être ensemble.

Mais ce n’est pas difficile de ne pas céder à l’euphorie ?

D.C : Depuis quelques temps, on est habitué à enchaîner les victoires et les défaites. On sait qu’il ne faut pas être pris à notre propre jeu en se disant qu’on a fait une belle performance. On n’a pas les moyens de se relâcher. C’est plutôt facile pour nous de se remettre au boulot rapidement.

Djibril Camara, l'ailier ou arrière du Stade français
Djibril Camara, l'ailier ou arrière du Stade français
Même sans nos internationaux, c’est important de montrer à nos concurrents directs qu’on peut encore rivaliser

Avec un peu de recul, comment expliquez-vous vos deux défaites contre Oyonnax et Bayonne ?

D.C : Je pense surtout que les bonnes conditions climatiques nous aident à développer notre jeu. On n’a pas eu de chance face à Oyonnax puis Bayonne avec la pluie et un terrain difficile. Ce n’est pas une excuse mais ça ne nous aide pas pour exprimer notre jeu pleinement. Mais avec notre pelouse refaite, on espère produire du jeu.

Comment prenez-vous l’absence des Internationaux (Rabah Slimani, Alexandre Flanquart, Sergio Parisse, Jules Plisson, ndlr) ?

D.C : Comme un handicap mais aussi comme une chance pour certains de s’affirmer. On a quand même réussi à battre Bordeaux sans Sergio et avec Jules sur le banc. Pour moi, la notion de remplaçants n’existe pas. Nous avons des impact player qui veulent prouver qu’ils méritent leur place dans l’effectif. Même sans nos internationaux, c’est important de montrer à nos concurrents directs qu’on peut encore rivaliser.

Avec dix points d’avance sur la septième place, qu’est ce qui pourrait vous écarter des phases finales ?

D.C : (il souffle) Je ne sais pas, qu’on se relâche, qu’on perde ce week-end à domicile, qu’on n’y croit pas suffisamment, que les entraîneurs n’aient plus envie de nous entraîner (rire)… On a toutes les cartes en main. Il nous suffit de rester concentrés jusqu’à la fin de la saison. On ne peut pas se permettre le moindre faux. Il y a de belles équipes qui poussent derrière. Il faut garder ce cap, ne pas avoir peur d’aller en phase finale et flipper au dernier moment. On a trop l’habitude de se louper sur la dernière marche.

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