MHR, où (en) es-tu?

  • Timoci Nagusa, l'arrière de Montpellier
    Timoci Nagusa, l'arrière de Montpellier
  • Jake White donne ses consignes - 10 janvier 2015
    Jake White donne ses consignes - 10 janvier 2015
Publié le Mis à jour
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Alors que l'on attendait un acte fort face à La Rochelle le week-end dernier, Montpellier a livré un match bien terne et encore perdu du terrain dans son hypothétique course à la qualification. A quoi pourra donc ressembler la fin de saison des Cistes?

On s'est fait chier, et on a fait chier tout le monde. La formule, signée Benoit Paillaugue à la sortie du terrain samedi, est lapidaire. Mais elle a aussi le mérite de synthétiser parfaitement l'impression laissée par les Héraultais contre le promu. Un triste visage. Pire, un sale goût dans la bouche. Celui d'une bande de mecs qui s'étaient fixé un rendez-vous, et qui l'ont manqué. Totalement, et sur tous les plans du jeu.

White: "Je m'attendais à voir plus de progrès"

On a bien senti sur le terrain, au bout de 20 ou 25 minutes, qu'un truc n'allait pas. On n'était pas ensemble, on ne jouait pas comme on devait jouer. On essaye de faire des matchs sur l'engagement, les valeurs, et au final le nul nous réussit bien. Maintenant on a fait assez de réunions, il faut se mettre au travail, exhorte Charles Géli. On nous jure pourtant que le groupe travaille bien, que l'ambiance est bonne. Et on ose même le croire! Pourtant comment expliquer l'intensité défaillante de la dernière prestation ? Si j'avais toutes les réponses, je serais un magicien, souffle Jake White. Les réponses devaient venir du terrain, et elles commencent à tarder.

Jake White donne ses consignes - 10 janvier 2015
Jake White donne ses consignes - 10 janvier 2015

Au regard de l'incapacité de ses troupes à développer leur jeu dans l'avancée, et à trouver de la constance dans leurs performances depuis qu'il a pris les commandes du groupe, le Sud-Africain tente d'avancer un début d'explication: Le problème n'est pas que l'équipe n'a pas compris le plan de jeu. C'est d'ailleurs plus décevant de faire des erreurs alors que le système est compris, ça veut dire qu'il faut continuer à bosser. Pour être honnête, je m'attendais à voir plus de progrès après deux mois. Mais nous ne sommes pas aidés par les absences, Benjamin Fall, François Trinh-Duc, Tom Donnelly... C'est un groupe de qualité, mais nous n'avons pas encore eu le luxe d'aligner tous les joueurs que nous voudrions.

Toulouse à quitte ou double ?

Il est donc grand temps que la révolte, annoncée à de très (trop?) nombreuses reprises, souffle enfin sur le complexe Yves-du-Manoir. Afin, qui sait de sauver la saison du MHR. Il n'est en effet pas encore trop tard pour rêver, même si les espoirs de qualifications relèvent désormais de l'optimisme. Pour changer, l'objectif sera donc de se relancer sur les bords de la Garonne, face à une équipe qui a assez bien réussi aux Cistes dans un passé récent. Mais qui doit elle aussi se rassurer. Pas forcément le contexte idéal pour se libérer! Le jeu passera après, le principal sera l'engagement, l'unité qu'on montrera pour faire enfin les choses ensemble, estime le talonneur.

Son champion du monde d'entraineur, lui, veut dédramatiser l'échéance. On me dit que ce sont des matchs à quitte ou double, mais il en reste encore beaucoup. Je veux éviter que nous soyons trop dans la réactivité émotionnelle. Chaque victoire a l'air d'un exploit, chaque défaite d'un désastre, je veux changer ça, explique White. C'est pourtant bien un exploit qu'il faudra aller réaliser à Ernest-Wallon samedi, pour ne pas vivre une fin de saison morose. Il n'y a pas de bon moment pour jouer une équipe comme Toulouse, mais il faut bien y aller. A nous d'être assez bons, conclut-il.

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