Parce que Charlie !

  • Unité totale entre les joueurs lors de Toulon-Racing - 10 janvier 2015
    Unité totale entre les joueurs lors de Toulon-Racing - 10 janvier 2015
  • Juan Martin Hernandez, l'ouvreur de Toulon, auteur d'un gros match contre son ancien club du Racing-Metro - 10 janvier 2015
    Juan Martin Hernandez, l'ouvreur de Toulon, auteur d'un gros match contre son ancien club du Racing-Metro - 10 janvier 2015
  • Adrien Planté, l'ailier du Racing-Metro - 10 janvier 2015
    Adrien Planté, l'ailier du Racing-Metro - 10 janvier 2015
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Le choc entre Toulon et le Racing a donné lieu à un magnifique spectacle sur le terrain. Mais aussi en tribunes où l'émotion était palpable. L'antisèche.

Le jeu: Du rythme et du jeu

En ce samedi ensoleillé, Toulon et le Racing ont redonné un semblant de sourire à des supporters encore sous le choc des évènements qui ont marqué la France cette semaine. L'émotion était palpable et l'hommage rendu ne fut que plus beau. Sur le terrain, les joueurs se sont lâchés. Un rythme de feu et une première période à sens unique où le RCT a tout mis en oeuvre afin de relever la tête après sa série de deux revers de rang en championnat. Dans le sillage d'un Hernandez inspiré et d'un Giteau tranchant, les Varois ont déroulé pour rapidement creuser l'écart au score. Et alors qu'on s'attendait à une véritable déculottée, le Racing est sorti de sa boîte juste avant la pause. Mieux, il a su faire preuve de réalisme par la suite pour recoller au score et apporter du suspense au cours d'une rencontre rythmée et marquée par le sceau de l'offensive. Un spectacle qui permet de retrouver le moral. Et c'est déjà beaucoup.

Les joueurs: Hernandez et Smith en forme, Phillips gourmand

L'homme du match, c'est Juan Martin Hernandez. L'Argentin, à 32 ans, a montré qu'il avait toujours des mains en or et un sens du jeu assez incroyable. Inspiré en attaque, il n'a cessé d'influer du dynamisme à l'attaque varoise. Pour sa première titularisation, la copie est vraiment de qualité. Attendu pour son retour, Matt Giteau a apporté du punch et un brin supplémentaire de génie. Toujours aussi actif, Juan Smith s'est montré à son avantage, abattant un travail énorme et imposant un très gros impact.

Juan Martin Hernandez, l'ouvreur de Toulon, auteur d'un gros match contre son ancien club du Racing-Metro - 10 janvier 2015
Juan Martin Hernandez, l'ouvreur de Toulon, auteur d'un gros match contre son ancien club du Racing-Metro - 10 janvier 2015

Au Racing, Mike Phillips a fait preuve de beaucoup trop de gourmandise et n'a cessé de ralentir le jeu de son équipe. Symbole: l'action gâchée à la 9e minute sous les poteaux varois. La charnière a souffert puisque Dambielle ne s'est guère montré inspiré, trouvant notamment deux touches directement. Actif dans le jeu, Szarzewski a eu du déchet sur ses lancers en touche. Andreu et Laulala ont été à leur avantage derrière, le premier apportant beaucoup de vitesse, le second ayant multiplié les gestes de classe.

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Le tournant qui n'a pas eu lieu: Planté un poil trop court

De retour au score, le Racing s'est trouvé à un cheveu de passer devant au tableau d'affichage. Lauret récupérait le ballon au sol dans ses 22m et les Franciliens tapaient le plus loin possible pour contrer. A la course, Planté dépassait tout le monde et il fallait un sauvetage in extremis de Halfpenny à 5m de sa ligne d'en-but. Et sur la touche qui suivait, le Racing cafouillait le ballon que récupérait finalement Chiocci.

Adrien Planté, l'ailier du Racing-Metro - 10 janvier 2015
Adrien Planté, l'ailier du Racing-Metro - 10 janvier 2015

Le(s) tweet(s) hommage

Mayol a rendu un vibrant hommage aux victimes des attentats qui ont frappé la France cette semaine. Les joueurs sont entrés sur la pelouse sur l'air de la chanson "Imagine" de John Lennon. Ensuite, les joueurs, mélangés, ont observé une minute de silence puis d'applaudissements, avant que la Marseillaise ne retentisse. Fort et émouvant.

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La stat: 36'39''

Très peu de mêlées et de ballons sortis en dehors des limites du terrain: ce Toulon-Racing a donné lieu à une partie rythmée et de qualité. Niveau temps de jeu effectif, on a frôlé les 37 minutes. Des standards de match international. Fort.

La décla: Hernandez (Toulon)

On voulait aller chercher le bonus offensif mais nous n’avons pas réussi. Je suis content de retrouver Mayol avec cette très belle ambiance.

Le bonus

Petit Pilou-Pilou à la sauce Charlie Hebdo

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