Ces deux mois de disette, les Rochelais ont bien envie d'y mettre fin

  • Levani Botia, le centre rochelais
    Levani Botia, le centre rochelais
  • Patrice Collazo, entraîneur en chef de La Rochelle
    Patrice Collazo, entraîneur en chef de La Rochelle
Publié le Mis à jour
Partager :

Les Rochelais, treizièmes, n’ont plus gagné depuis presque deux mois. Dimanche, à domicile contre Grenoble, ils débutent la phase retour et leur mission qui est de prendre des points sur chaque match.

Un engagement physique comme celui-là, il faut le rééditer. Je suis convaincu qu’on peut encore faire mieux. La défaite (27-8) au Racing, samedi dernier, n’a pas mis les Rochelais et leur entraîneur Patrice Collazo la tête sous l’eau. Leur prestation fut, il est vrai, l’une des meilleures rendues à l’extérieur depuis le début de la saison. De quoi voir la phase retour, qui débute ce dimanche avec la réception de Grenoble, par le bon bout de la lorgnette : le Top 14 est indécis et ne livrera son verdict qu’à la fin mai. Si parler du calendrier, de l’avenir, ou du maintien est certes le lot de chaque équipe, on préférait cette semaine à La Rochelle évoquer l’actualité immédiate, c’est-à-dire maîtriser l’instant T, Grenoble .

Match capital pour la suite du championnat", de l’aveu du deuxième ligne international italien Leandro Cedaro, le match contre le FCG est surtout l’occasion de renouer avec la victoire, qui s’échappe depuis le 1er novembre et le succès sur Montpellier (21 – 15). Ce Boxing Day reste d’autant plus le moment de s’offrir quelques cadeaux et les Rochelais, treizièmes, seraient bien inspirés de le faire devant leur public. On va jouer tous les matches à la maison comme des finales , glisse là-dessus le talonneur Benjamin Gélédan. Se mettre à 1.000% pour retrouver la victoire et la confiance dans le jeu , renchérit Léandro Cedaro.

Patrice Collazo, entraîneur en chef de La Rochelle
Patrice Collazo, entraîneur en chef de La Rochelle

Collazo: "On est en train de s'enlever les complexes"

Contre Grenoble donc, cette volonté ne sera pas de trop. S’il souligne la qualité de la troisième ligne grenobloise et de la charnière (avec le demi de mêlée sud-africain Charl McLeod qui "colle au ballon), l’entraîneur en chef Patrice Collazo n’oublie pas les "fusées" sur les ailes, dont le Fidjien Alipate Ratini. Défaits par le Stade français la semaine dernière dans l’Isère, les Grenoblois sont obligés de faire un résultat à l’extérieur , selon Collazo qui poursuit : Je pense qu’ils ont coché la case La Rochelle ; maintenant si l’on est surpris, c’est que l’on n’a pas pris conscience des choses .

Grenoble, c’est pour l’entraîneur, l’occasion de poursuivre dans le positif du match au Racing-Metro. Doucement, on est en train de s’enlever les complexes, les barrières qu’on est mis, nous, un peu tout seul. On est en train de se dire : ‘’Maintenant, c’est feu’’. Il reste cinq mois, on va prendre les matches comme ils viennent ainsi que les points. On a vu ce que c’était que le Top 14.  Patrice Collazo pousse son raisonnement plus loin : Ce ne sont pas les points qu’on perd qu’il faut regarder, ce sont les points qu’on prend. Il reste treize matches, il faut prendre des points. Chaque week-end, il y a entre 0 et 5 points à prendre. Qu’on en prenne treize et je pense qu’on ne sera pas loin du compte . Le compte, c’est d’avoir, au soir de la dernière journée, les deux pieds dans l’Elite.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?