Plus rien n'arrête le Stade toulousain !

  • Joe Tekori plaqué par Félix Le Bourhis - Bordeaux-Bègles Toulouse - 8 novembre 2014
    Joe Tekori plaqué par Félix Le Bourhis - Bordeaux-Bègles Toulouse - 8 novembre 2014
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Sixième victoire de suite pour le Stade toulousain qui a réussi à renverser sur sa pelouse Bordeaux-Bègles, invaincu cette saison jusque-là (20-21).

Cette fois, pas de doute, le Stade toulousain est bien de retour à la table des grands ! Difficile de croire qu'il s'agit de la même équipe qui avait enchaîné une série historique de cinq défaites d'affilée et qui en est depuis à six succès consécutifs toutes compétitions confondues. Ce samedi, les hommes de Guy Novès ont fait le match qu'il fallait pour contrer le jeu des Girondins, qui n'ont marqué qu'un essai en fin de match par Madaule (78e), sous l'impulsion d'un Luke McAlister de gala. Un coup énorme sur la pelouse de l'ambitieuse UBB (20-21) qui permet aux Rouge et Noir de revenir à une longueur de son adversaire du soir, désormais sixième et dernier qualifié.

La victoire aurait pourtant très bien pu filer sous les doigts des partenaires de Yannick Nyanga, exemplaire dans le combat et les intentions ce samedi, dans ce match parfois fou qui a connu un temps de jeu effectif de 35 minutes. Peu avant la sirène, les Girondins parvenaient enfin à trouver la clé du coffre-fort haut garonnais, en force, par l'intermédiaire de Louis-Benoît Madaule (78e). Au bout de ses pieds, Pierre Bernard pouvait devenir le héros de Chaban-Delmas et évacuer par la même occasion la frustration d'avoir été écarté du groupe qui a battu les Fidji plus tôt dans la journée. Mais le rugby est souvent une affaire de centimètres, et l'ouvreur bordelo-béglais voyait la transformation de la gagne passer à l'extérieur du poteau. À coup sur pas la meilleure semaine de l'année pour l'ancien Castrais.

McAlister a fait la différence au pied

Après avoir mis du temps à rentrer dans le match, les Toulousains, disciplinés dans leur défense inversée mise en place pour empêcher l'UBB de déployer son jeu sur les extérieurs, faisaient preuve de pragmatisme en inscrivant deux essais dans le premier acte par Poitrenaud (20e) et Fritz (35e). Un ascendant qui s'est effrité dès lors que Pierre Bernard est entré en jeu à la place de Lionel Beauxis pour dynamiser le jeu de son équipe. Sous la houlette de son demi d'ouverture (presque) internationale, l'UBB sortait de sa torpeur et s'offrait même une balle de match en toute fin de partie. La suite, on la connaît.

Sa victoire, Toulouse la doit aussi en grande partie à son ancien All Black Luke McAlister. De retour à l'ouverture, le Neo-Zélandais a bonifié les ambitions de son équipe en réussissant des coups de pieds difficiles (36e, 44e, 68e). Mieux, il inscrivait un drop décisif en fin de match (73e). Quand il affiche une telle précision au pied, le Stade toulousain repart rarement bredouille. Les Stadistes en viendraient presque à regretter la coupure internationale, eux qui effectuent un retour des plus spectaculaires au premier plan de notre Top 14. La réception de Grenoble dans trois semaines lui permettra peut-être de s'assoir confortablement dans le top 6. On peut déjà parler de résurrection.

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