Milhas-Darricarrère, un duo toujours sous pression

  • Serge Milhas et David Darricarrère, les deux entraîneurs de Castres
    Serge Milhas et David Darricarrère, les deux entraîneurs de Castres
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En difficulté depuis le début de la saison, Castres a retrouvé ses valeurs ces dernières semaines sans parvenir à retrouver la victoire. Et avant de recevoir Toulon, le CO est lanterne rouge. Une situation qui n’arrange en rien le duo d’entraîneurs en place…

Animé de meilleures intentions ces trois dernières semaines, le Castres olympique n’a pourtant pas réussi à renverser la tendance. Résultat, une place de lanterne rouge au classement avec seulement quinze points et une série de quatre défaites consécutives toutes compétitions confondues. Déjà sous pression après la correction subie sur le terrain de l’Union Bordeaux-Bègles (59-7) le 11 octobre dernier où des tensions ont, semble-t-il, vu le jour entre le staff et les joueurs, la situation des deux entraineurs du CO et notamment de Serge Milhas, ne s’est certainement pas améliorée…On a quatre matches très importants à jouer avec trois matches à la maison et si on gagne les trois rencontres, on va remonter au classement. On ne se posera plus ce genre de questions. Le discours passe toujours et on travaille très bien, explique le talonneur Brice Mach.On n’a pas de souci avec Serge. Oui, il a son caractère. On ne va pas se le cacher mais tout se passe très bien. Serge est très sanguin, il est extrêmement intuitif. Ce n’est jamais plat mais il n’y a pas de tension. Les vérités sont toujours bonnes à dire.

Bonello: "C’est souvent les entraîneurs qui chargent"

Pour ma part, cela ne me choque pas du tout qu’un entraîneur pousse des gueulantes. C’est tout à fait normal. Quand tu ne fais pas le job sur terrain, c’est normal que l’entraîneur te fracasse et qu’il te demande de faire mieux, poursuit Mathieu Bonello avant de rappeler un principe évident : C’est souvent les entraîneurs qui chargent mais c’est avant tout les joueurs qui sont sur le terrain. On n’a pas rempli notre rôle en termes de comportement en ce début de saison. On ne peut pas tout laisser passer. Le rugby est un sport professionnel. Si on ne fait pas notre job, c’est normal que l’entraîneur remette les pendules à l’heure. Il ne peut pas continuer à nous dire que tout va bien. Sur le terrain, les premiers fautifs sont les joueurs.

La réception de samedi à Pierre-Antoine de Toulon pourrait donc s’avérer capitale pour le vice-champion de France. En plus de permettre au club tarnais de quitter la zone rouge, une victoire face aux hommes de Bernard Laporte pourrait également faire taire un certain nombre de rumeurs sur l’avenir proche du duo d’entraîneurs David Darricarrère et Serge Milhas et permettre à celui-ci de travailler avec davantage de sérénité. Car même si les dernières prestations du CO restent encourageantes, elles se sont toutes soldées par des défaites aux Harlequins (25-9), contre le Leinster (16-21) et à Brive (21-15). Loin d’être évident, le sort d’un entraîneur dépend avant tout de ces résultats au tableau d’affichage et le monde du rugby ne déroge pas à la règle. Le but du jeu est toujours de ramener un maximum de victoires, une quatrième samedi serait certainement bienvenue…

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