Sensationnel Oyonnax !

  • La joie de l'ouvreur d'Oyonnax, Benjamin Urdapilleta
    La joie de l'ouvreur d'Oyonnax, Benjamin Urdapilleta
Publié le Mis à jour
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Oyonnax n'est plus dernier du Top 14 après son incroyable exploit réalisé au Racing (17-21) grâce à la botte d'Urdapilleta. Le Racing a été trop indiscipliné.

C'est le gros coup de cette dixième journée. Lanterne rouge après cinq défaites d'affilée en Top 14, Oyonnax a trouvé le supplément d'âme nécessaire pour mettre fin à sa spirale négative et faire tomber le Racing pour la première fois de la saison à Colombes (17-21). Mis en confiance par la médiocrité des Franciliens dans tous les compartiments du jeu, l'USO a crée l'exploit avec ses armes et la botte chirurgicale de son ouvreur argentin Benjamin Urdapilleta, auteur de tous les points de son équipe. Un exploit majuscule qui dégage quelque peu l'horizon des Oyomen. Le Racing retombe, quant à lui, dans ses travers de la saison passée.

Laurent Labit avait prévenu cette semaine, Oyonnax ne viendrait pas à Colombes dans l'intention de lever le pied, avec en tête la réception cruciale de La Rochelle la semaine prochaine. Les joueurs de Christophe Urios en ont fait la démonstration sur le rectangle vert. En ce jour des morts, le Racing, fantomatique, a livré son pire match de la saison. Absent en conquête et brouillon dans le jeu, il a rapidement donné à la lanterne rouge des raisons d'y croire et des munitions de choix à Benjamin Urdapilleta. Résultat: un drop (9e) et six pénalités (21e, 36e, 51e, 57e, 67e, 71e) pour l'ouvreur argentin, qui a choisi le bon match pour afficher un 100 % de réussite au pied.

L'éclair de Thomas : l'arbre qui n'a pas suffi à cacher la forêt

Le Racing aurait pu malgré tout se sortir du mauvais pas dans lequel il s'était tout seul plongé. En toute fin de partie, les Ciel et Blanc ont échoué à 5 mètres de la ligne. En marquant un essai, ils auraient alors réussi un incroyable hold-up qui les aurait fait passer d'un tout petit point de bonus défensif à un bonus offensif inespéré. Johan Goosen (15e) avait en effet trouvé une première fois la brèche, avant que Teddy Thomas ne réalise le chef d'oeuvre de cette dixième journée : une accélération foudroyante sur l'aile qui a laissé sur place quatre Oyomen (37e). Un éclair dans une soirée bien triste pour le Racing, qui laissera songeur le duo Travers-Labit.

L'an dernier, le club francilien avait traîné toute la saison la défaite chez lui contre Grenoble durant la première moitié de la saison. Cette année, le boulet va s'appeler Oyonnax. Une immersion forcée dans un passé pas si lointain qui aura peut-être son incidence dans la course aux phases finales. Côté oyonnaxien, en revanche, l'air devient soudain plus respirable. Les hommes de Christophe Urios se sont offert le droit de sortir de la zone rouge en cas de victoire la semaine prochaine à Charles-Mathon contre La Rochelle. Bien peu l'aurait parié avant le match de ce samedi soir.

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