Caballero: "En deuxième mi-temps on a fait n'importe quoi"
Le troisième ligne de Castres, Yannick Caballero, s’est montré sans concession après la claque reçue par son équipe vendredi au Stade français (32-6).
Champion de France en titre, le Castres Olympique a subi un sacré revers vendredi au Stade français (32-6). Jamais les Tarnais n’ont semblé dans le bon tempo au cours d’une rencontre où ils n’ont guère été dangereux. Pire, en seconde mi-temps, ils ont été totalement hors-sujet. "Absents, transparents", pestait même au cours du match l’entraîneur des trois-quarts, David Darricarrère. "Le Stade français a très bien joué, il n'y a rien à dire, ils ont été plus forts que nous et méritent amplement la victoire. En première mi-temps le score n'est pas fait mais on fait beaucoup trop de fautes pour rivaliser. A la mi-temps on se dit qu'on peut revenir. On leur a donné facilement des points et en deuxième mi-temps on a fait n'importe quoi, on leur rend le ballon trop facilement et on a pris la marée", a déploré le troisième ligne, Yannick Caballero.
On va avoir une bonne discussion à la rentrée
Sur le reculoir dès le début de la partie, les Castrais ont passé la majorité de leur match à défendre. Ce qu’ils n’ont pas su faire avec efficacité. "On a essayé de colmaté chacun la brèche mais on l'a fait trop individuellement. Au niveau défensif, on a manqué trop de plaquages, on s'est mis à défendre à reculons. On va avoir une bonne discussion à la rentrée pour éviter d'autres matches comme ça. On a pris une belle correction", lâchait Caballero.
Et que dire de l’indiscipline du CO ? Dramatique. Kockott et Wihong ont laissé leurs partenaires à 14. Au total, les hommes de Serge Milhas ont été pénalisés à 17 reprises. Bien trop pour espérer un quelconque résultat positif au Stade français, invaincu à domicile cette saison. "Cela nous fait redescendre sur terre parce qu'on était bien. Ca va nous faire du mal dans nos têtes, on va y penser pendant les vacances", appuyait Caballero. Malgré ce cuisant revers, Castres figure toujours dans le bon wagon pour les phases finales.
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